
Une augmentation de capital qui doit permettre à OHL de relancer les investissements (photo F. Matéo)
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ESPAGNE. Après Metrovacesa, c’est le groupe espagnol OHL qui annonce une opération financière d'envergure dans le secteur du BTP en Espagne, avec une augmentation de capital de 1 mrd €. La moitié sera directement apportée par le président du groupe, Juan Miguel Villar Mir, qui détient 59,5% du capital à travers sa holding éponyme.
Le patron n'a pas manqué l'occasion de « soigner » son image de patriarche paternaliste au lancement de cette opération financière, en présentant l'augmentation de capital comme « le début de l'étape la plus brillante de l'histoire du groupe ». Serait-ce le retour de la fièvre immobilière en Espagne ? En tout cas le signe d'un net réchauffement du secteur.
Car avant tout triomphalisme, il faudra d'abord absorber des créances qui dépassent de loin les fonds supplémentaires dont profitera OHL avec cette arrivée d'argent frais. 650 M€ seront d'ailleurs directement dédiés au remboursement d'une partie de la dette. Et le reste servira à relancer les investissements.
Comme tous les grands groupes du secteur en Espagne, OHL a plongé pendant la crise économique et financière de ces dernières années, maintenu à bout de bras par les banques. De fait, la valeur de cotation boursière du groupe se situe aujourd'hui à un seuil historiquement bas (12 € par action), et pourrait encore descendre. Les organismes bancaires chargés de trouver les nouveaux actionnaires (JPMorgan, Merril Lynch, SG et UBS) n'auront sans doute pas une tâche très facile. Mais Juan Miguel Villar Mir n'en affiche pas moins un optimisme offensif : « Nous disposons de 7 mrds € d'actifs pour appuyer cette opération », a-t-il déclaré en annonçant l’augmentation de capital.
OHL est présent dans une trentaine de pays sur tout le globe. En Méditerranée, outre l'Espagne, le groupe est très fortement implanté en Algérie et en Turquie. Et parmi les grands projets en cours dans la péninsule ibérique : la construction du cinquième plus grand immeuble de Madrid (qui doit abriter un hôpital ou une école de commerce).
Lors de son dernier exercice, OHL a réalisé un chiffre d'affaires de 3,7 mrds € pour un résultat net de 140 M€.
Lire aussi : Metrovacesa redonne des couleurs au secteur immobilier espagnol
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Car avant tout triomphalisme, il faudra d'abord absorber des créances qui dépassent de loin les fonds supplémentaires dont profitera OHL avec cette arrivée d'argent frais. 650 M€ seront d'ailleurs directement dédiés au remboursement d'une partie de la dette. Et le reste servira à relancer les investissements.
Comme tous les grands groupes du secteur en Espagne, OHL a plongé pendant la crise économique et financière de ces dernières années, maintenu à bout de bras par les banques. De fait, la valeur de cotation boursière du groupe se situe aujourd'hui à un seuil historiquement bas (12 € par action), et pourrait encore descendre. Les organismes bancaires chargés de trouver les nouveaux actionnaires (JPMorgan, Merril Lynch, SG et UBS) n'auront sans doute pas une tâche très facile. Mais Juan Miguel Villar Mir n'en affiche pas moins un optimisme offensif : « Nous disposons de 7 mrds € d'actifs pour appuyer cette opération », a-t-il déclaré en annonçant l’augmentation de capital.
OHL est présent dans une trentaine de pays sur tout le globe. En Méditerranée, outre l'Espagne, le groupe est très fortement implanté en Algérie et en Turquie. Et parmi les grands projets en cours dans la péninsule ibérique : la construction du cinquième plus grand immeuble de Madrid (qui doit abriter un hôpital ou une école de commerce).
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