FRANCE / AFRIQUE. Né à Marseille au premier étage du Palais de la Bourse un 4 décembre 2017, c'est au trentième étage de la nouvelle tour la Marseillaise, au Skycenter, qu'Africalink a tenu sa première assemblée générale, mardi 26 février 2019. Un symbole de l'ascension de ce réseau intercontinental, initié par la Chambre de commerce et d'industrie Marseille-Provence (CCIMP) et réunissant les entrepreneurs provençaux et africains.
108 adhérents plus loin, tous cooptés, Africalink continue à séduire grâce à une forte activité d'"évangilisation" marquée par dix-huit missions réalisées en 2018 en Afrique mais aussi en Allemagne ainsi qu'une participation à onze manifestations en France. En 2019, douze missions économiques sont déjà programmées et, parallèlement, huit partenariats et/ou participations à des manifestations. "Nous voulons nous rapprocher de la Banque africaine de développement et de l'Agence française de développement pour résoudre le trou dans la raquette qu'est le financement des Pme africaines", confie Yves Delafon, président d'Africalink.
Après un premier déploiement en Côte d'Ivoire en mars 2018, Yves Delafon peut désormais compter sur trois autres comités au Maroc (mai 2018), au Sénégal (décembre 2018) et en Mauritanie (décembre 2018). Le réseau dispose également de deux ambassadeurs en Guinée Bissau et en Somalie. Et la toile va continuer à s'étendre. "Nous voulons grandir partout où nous disposons de bons contacts, de gens sérieux avec qui nous nous entendons. Nous avons déjà programmé la Tunisie, le Cameroun, le Togo, l'Ethiopie (NDLR : l'Aéroport de Marseille compte d'ailleurs attirer Ethiopian Airlines sur son tarmac avec un vol direct sur Addis-Abeba), le Ghana, le Bénin et le Kenya. Il y en aura au moins trois en 2019. Sans compter les ambassadeurs", dévoile Yves Delafon.
108 adhérents plus loin, tous cooptés, Africalink continue à séduire grâce à une forte activité d'"évangilisation" marquée par dix-huit missions réalisées en 2018 en Afrique mais aussi en Allemagne ainsi qu'une participation à onze manifestations en France. En 2019, douze missions économiques sont déjà programmées et, parallèlement, huit partenariats et/ou participations à des manifestations. "Nous voulons nous rapprocher de la Banque africaine de développement et de l'Agence française de développement pour résoudre le trou dans la raquette qu'est le financement des Pme africaines", confie Yves Delafon, président d'Africalink.
Après un premier déploiement en Côte d'Ivoire en mars 2018, Yves Delafon peut désormais compter sur trois autres comités au Maroc (mai 2018), au Sénégal (décembre 2018) et en Mauritanie (décembre 2018). Le réseau dispose également de deux ambassadeurs en Guinée Bissau et en Somalie. Et la toile va continuer à s'étendre. "Nous voulons grandir partout où nous disposons de bons contacts, de gens sérieux avec qui nous nous entendons. Nous avons déjà programmé la Tunisie, le Cameroun, le Togo, l'Ethiopie (NDLR : l'Aéroport de Marseille compte d'ailleurs attirer Ethiopian Airlines sur son tarmac avec un vol direct sur Addis-Abeba), le Ghana, le Bénin et le Kenya. Il y en aura au moins trois en 2019. Sans compter les ambassadeurs", dévoile Yves Delafon.
Une Maison de l'Afrique pour créer des liens
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"Il faut aller plus loin avec Africalink", estime Jean-Luc Chauvin. Le président de la CCIMP réitère son souhait de créer une Maison de l'Afrique dans la cité phocéenne, et même sur la Canebière. "Quand on parle de hub de l'Europe, la Méditerranée et l'Afrique, il faut trouver des moyens de le matérialiser. La Maison de l'Afrique peut en être un", souligne-t-il. Son vice-président Frédéric Ronal, en charge de l'Ouverture au monde, évoque un "totem pour concrétiser tout ce que nous disons."
"Il nous faut un lieu pour rassembler les deux rives, permettre aux gens de se rencontrer, de travailler ensemble, de créer des liens, des communautés. A Paris il existe la Maison de l'Amérique Latine, l'Institut du monde arabe. En France, tout naturellement, Marseille doit porter la Maison de l'Afrique", commente Jean-Luc Chauvin "Je ne désespère pas que les différents consulats installés ici trouvent leur intérêt, leur envie de venir sur ce projet soit en animation, à la façon d'un centre culturel, soit pour y implanter administrativement leur siège pour effectuer les formalités ou autres. Tout ceci participe à la lisibilité du territoire, à la simplification qu'attendent les citoyens africains et européens comme marseillais", poursuit le président de la CCIMP.
Ce site pourrait regrouper des activités de business, mais aussi du social, de la culture, du sport et de la restauration. Le financement passera par la CCI Marseille-Provence et d'autres institutions et pourquoi pas certains pays (dont la France), l'Europe, les chambres consulaires africaines, des institutions internationales comme le Conseil mondial de l'eau ou la Banque africaine de développement (BAD), les entreprises...
Le président de la CCIMP ne "veut rien exclure." Selon lui, cependant, "il ne faut pas prendre le sujet d'abord par le financement. Sinon, nous ferons quelque chose de réducteur. Il faut d'abord mettre l'ambition, la partager, la faire valider et avancer."
La Maison de l'Afrique pourrait voir le jour dès 2020 selon les vœux d'Yves Delafon, et en tout cas avant la fin 2021, date de la fin de son mandat, assure pour sa part le président de la CCIMP.
"Il nous faut un lieu pour rassembler les deux rives, permettre aux gens de se rencontrer, de travailler ensemble, de créer des liens, des communautés. A Paris il existe la Maison de l'Amérique Latine, l'Institut du monde arabe. En France, tout naturellement, Marseille doit porter la Maison de l'Afrique", commente Jean-Luc Chauvin "Je ne désespère pas que les différents consulats installés ici trouvent leur intérêt, leur envie de venir sur ce projet soit en animation, à la façon d'un centre culturel, soit pour y implanter administrativement leur siège pour effectuer les formalités ou autres. Tout ceci participe à la lisibilité du territoire, à la simplification qu'attendent les citoyens africains et européens comme marseillais", poursuit le président de la CCIMP.
Ce site pourrait regrouper des activités de business, mais aussi du social, de la culture, du sport et de la restauration. Le financement passera par la CCI Marseille-Provence et d'autres institutions et pourquoi pas certains pays (dont la France), l'Europe, les chambres consulaires africaines, des institutions internationales comme le Conseil mondial de l'eau ou la Banque africaine de développement (BAD), les entreprises...
Le président de la CCIMP ne "veut rien exclure." Selon lui, cependant, "il ne faut pas prendre le sujet d'abord par le financement. Sinon, nous ferons quelque chose de réducteur. Il faut d'abord mettre l'ambition, la partager, la faire valider et avancer."
La Maison de l'Afrique pourrait voir le jour dès 2020 selon les vœux d'Yves Delafon, et en tout cas avant la fin 2021, date de la fin de son mandat, assure pour sa part le président de la CCIMP.