
Les compagnies tunisiennes d'assurance automobile tentent de se réorganiser afin de rendre le marché plus rentable (photo: Maryline Dumas)
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TUNISIE. Les résultats du secteur de l’assurance automobile sont positifs depuis 2013 mais la dynamique reste timide. Un peu moins de 2 millions de véhicules circulent dans le pays, dont 40% à Tunis. La prime auto moyenne atteignait 386 TND (170 €) en 2014, pour un chiffre d'affaires annuel du secteur de 263,46 M€. Star (21,76% de parts de marché), Ami (15,43% de parts de marché) et Comar (11,97% de parts de marché) occupent les trois premières places d'un marché encore fragile.
En Tunisie, l'assurance automobile représente près de 45% d'un marché de l'assurance en pleine réorganisation en vue de la libéralisation prévue d'ici 2020. L’Etat fixe les tarifs de la responsabilité civile. La concurrence fonctionne uniquement sur les garanties facultatives (vol, bris de glace...) et les services proposés.
Pour 2016, les autorités tunisiennes ont augmenté de 10% la prime de responsabilité civile. Le rapport sinistre à prime serait en effet très largement supérieur à 1 (point d'équilibre). Pour un TND versé en cotisation responsabilité civile, les assureurs dépenseraient 3,8 TND. Des hausses tarifaires sont donc prévues jusqu'en 2020, date de libéralisation du marché de l'assurance automobile.
Kamel Chibani, directeur exécutif de la Fédération tunisienne des Sociétés d’assurance, compte sur deux mesures pour consolider l'assurance automobile. « Au 1er juillet 2016, les véhicules assurés devront porter une vignette pour faciliter le contrôle des véhicules. Elle devra obligatoirement comporter le numéro et la date de validité de l’attestation d’assurance ainsi que le numéro d’immatriculation du véhicule ou du vélomoteur. La Tunisie va également mettre en place fin 2016 une centrale de risques, inspirée du modèle marocain. Elle permettra aux assureurs d’accéder aux données des conducteurs (accidents, taux de responsabilité...) ». La centrale de risques permettra d'instaurer un système de bonus malus.
En Tunisie, l'assurance automobile représente près de 45% d'un marché de l'assurance en pleine réorganisation en vue de la libéralisation prévue d'ici 2020. L’Etat fixe les tarifs de la responsabilité civile. La concurrence fonctionne uniquement sur les garanties facultatives (vol, bris de glace...) et les services proposés.
Pour 2016, les autorités tunisiennes ont augmenté de 10% la prime de responsabilité civile. Le rapport sinistre à prime serait en effet très largement supérieur à 1 (point d'équilibre). Pour un TND versé en cotisation responsabilité civile, les assureurs dépenseraient 3,8 TND. Des hausses tarifaires sont donc prévues jusqu'en 2020, date de libéralisation du marché de l'assurance automobile.
Kamel Chibani, directeur exécutif de la Fédération tunisienne des Sociétés d’assurance, compte sur deux mesures pour consolider l'assurance automobile. « Au 1er juillet 2016, les véhicules assurés devront porter une vignette pour faciliter le contrôle des véhicules. Elle devra obligatoirement comporter le numéro et la date de validité de l’attestation d’assurance ainsi que le numéro d’immatriculation du véhicule ou du vélomoteur. La Tunisie va également mettre en place fin 2016 une centrale de risques, inspirée du modèle marocain. Elle permettra aux assureurs d’accéder aux données des conducteurs (accidents, taux de responsabilité...) ». La centrale de risques permettra d'instaurer un système de bonus malus.
Bonus Malus en vue
Aujourd’hui, le conducteur qui change de compagnie se voit généralement appliqué un tarif égal à 200% de la prime responsabilité civile de base. Au moins 10% des automobilistes, et 90% de propriétaires de deux roues ne sont pas assurés selon l'Instance générale des Assurances.
Habib Karchoud, directeur automobile d’El Amana Takaful, estime qu’il faut organiser le marché au niveau du prix des pièces et de la main-d'oeuvre. Karim Ghalala, directeur technique de Gat assurance approuve. « Jusqu'à présent, l’assuré accidenté faisait le lien entre son garagiste et l'expert. Pour éviter cela, nous avons ouvert trois centres d’expertise qui gèrent le dossier de l’assuré du début à la fin. Nous allons bientôt nous procurer un outil de chiffrage qui permettra de déterminer le coût des pièces et la durée des réparations de façon instantanée. »
Article réalisé en partenariat avec largusdelassurance.com
Habib Karchoud, directeur automobile d’El Amana Takaful, estime qu’il faut organiser le marché au niveau du prix des pièces et de la main-d'oeuvre. Karim Ghalala, directeur technique de Gat assurance approuve. « Jusqu'à présent, l’assuré accidenté faisait le lien entre son garagiste et l'expert. Pour éviter cela, nous avons ouvert trois centres d’expertise qui gèrent le dossier de l’assuré du début à la fin. Nous allons bientôt nous procurer un outil de chiffrage qui permettra de déterminer le coût des pièces et la durée des réparations de façon instantanée. »
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