
Les forces syriennes entrent dans Khan Cheikhoun (photo : OSDH)
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SYRIE. Pour la première fois depuis 2014, les forces du régime syrien ont réussi à entrer, dimanche 18 août 2019, dans la ville de Khan Cheikhoun située dans la province d'Idleb. Cette cité du nord-ouest du pays était détenue par le groupe jihadiste Hayat Tahrir al-Cham, l'ex-branche syrienne d'Al-Qaïda, et des groupes de rebelles à l'autorité syrienne.
Le régime syrien, aidé par son allié russe, tentent depuis fin avril 2019 de récupérer l'un des derniers bastions occupé par les islamistes et situé sur une autoroute reliant Damas à Alep.
Selon Rami Abdel Rahmane, directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) qui révèle l'information, "les forces du régime ont progressé dans des quartiers du nord-ouest de la ville et ont pris le contrôle de plusieurs bâtiments mais des affrontements violents se poursuivent." L'OSDH parle de cinquante-neuf morts dont quarante-trois jihadistes recensés lors de cette bataille, dont des attentats suicides. 3 582 personnes auraient trouvé la mort lors des combats et des bombardements dans cette région depuis le 30 avril 2019.
Une zone démilitarisée, dite de désescalade, avait pourtant été négociée en septembre 2018 après des discussions entre Moscou (allié de Damas) et Ankara (soutien des rebelles). Mais les jihadistes ont refusé de quitter les lieux. Toujours selon l'ONG, 4 341 personnes ont trouvé la mort depuis cet accord dont 1 314 civils (dont 348 enfants et 250 femmes).
Le régime syrien, aidé par son allié russe, tentent depuis fin avril 2019 de récupérer l'un des derniers bastions occupé par les islamistes et situé sur une autoroute reliant Damas à Alep.
Selon Rami Abdel Rahmane, directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) qui révèle l'information, "les forces du régime ont progressé dans des quartiers du nord-ouest de la ville et ont pris le contrôle de plusieurs bâtiments mais des affrontements violents se poursuivent." L'OSDH parle de cinquante-neuf morts dont quarante-trois jihadistes recensés lors de cette bataille, dont des attentats suicides. 3 582 personnes auraient trouvé la mort lors des combats et des bombardements dans cette région depuis le 30 avril 2019.
Une zone démilitarisée, dite de désescalade, avait pourtant été négociée en septembre 2018 après des discussions entre Moscou (allié de Damas) et Ankara (soutien des rebelles). Mais les jihadistes ont refusé de quitter les lieux. Toujours selon l'ONG, 4 341 personnes ont trouvé la mort depuis cet accord dont 1 314 civils (dont 348 enfants et 250 femmes).