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Avec comme préalable incontournable, une normalisation des relations politiques notamment entre Rabat et Alger. Mais ces infrastructures en tracent la route et bâtissent ces conditions.
Destinée à relier Agadir à Gabès et traversant l'Algérie, le projet devait s'achever en 2011. Il faudra compter quelques années supplémentaires. D'autant plus que si tout roule pour le Maroc, que l'Algérie se trouve sur la bonne voie, la Tunisie semblait depuis la révolution dans l'impasse.
Au Maroc, les 1 046 km prévus entre Agadir et Oujda en quatre tronçons (à travers les autoroutes A7, A3 et A2) sont livrés depuis juillet 2011 pour un montant évalué à 12 milliards de dirhams (1 mrd€). La balle est passée dans le camp de l'Algérie qui doit apporter sa plus grande contribution d'asphalte sur 1216 km. Reliée à sa consœur marocaine, l'autoroute Est-Ouest se positionne comme le maillon central de cette voie transmaghrébine. En chantier depuis 2006, elle traversera ce pays de part en part. Son retard accumulé porte désormais son coût à 11 mrds $ (8,5 mrds€).
Quand à la partie tunisienne, elle proposera 780 km de la frontière algérienne (via Bousalem) à la frontière libyenne (via Gabès).
Prolongement à l'ordre du jour
En chantier, l'autoroute Sfax-Gabès (155 km) devrait être livrée au début de l'année 2014 après un investissement de 470 M€.
Restent 182 km, de Gabès à Ras Jedir (frontière libyenne) en passant par Médenine et Ben Guerdane ,qui reviennent à l'ordre du jour après les déclarations fin janvier 2013 de Mohammed Salmane, ministre tunisien de l’Équipement, annonçant un achèvement du chantier en 2018.
A la Libye ensuite de prendre le relais jusqu'à Tripoli à 200 km. Avec d'éventuelles extensions jusqu'à Tobrouk et Murzuq. Un projet acté avec financements italiens avant la révolution mais qui n'a pas encore été réactivé.
A l'ouest, l'axe Atlantique de la transmaghrébine assurera la liaison entre Agadir à Nouakchott. Là encore, le long terme s'impose.
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Article réalisé en partenariat avec la BEI