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Recep Tayyip Erdogan a fait arrêter selon l'agence turque Anadolu 2 745 juges et procureurs. La justice constituait aux yeux des observateurs internationaux l'un des seuls remparts de la Turquie contre l'instauration d'un régime dictatorial. Recep Tayyip Erdogan a affirmé qu'il allait « continuer d'éliminer le virus de toutes les institutions étatiques. Hélas, ce virus, comme un cancer, s'est propagé à tout l'État ».
Toutes les capitales occidentales s'inquiètent de cette dérive totalitaire, qui éloigne un peu plus encore la Turquie de l'Europe.
Le putsch a également ravivé les tensions entre la Turquie et la Grèce. Cette dernière a placé son armée en état d'alerte. Huit militaires turcs (trois commandants, trois capitaines et deux sergents) ont franchi la frontière en hélicoptère pour se réfugier chez leurs voisins. Le président Erdogan à téléphoné au Premier ministre grec Alexi Tsipras pour exiger leur extradition. Athènes a assuré qu’elle respecterait le doit international. Ils seront probablement rendus à la Turquie, sauf si cette dernière rétabli la peine de mort.
une armée décapitée et une économie fragilisée

La tentative de coup d'Etat s'est produite le jour même où l'OCDE publiait un rapport sur la santé économique de la Turquie. L'Organisation de Coopération et de Développement Économique estime que le pays « fait preuve d’une capacité de résistance remarquable face à un contexte économique mondial difficile ». L'OCDE prévoit 4% de croissance du PIB en 2016 et conseille à la Turquie de « remédier aux faiblesses structurelles du cadre réglementaire » et « d'engager des réformes pour lutter contre l’activité informelle, simplifier les règles d’entrée et de sortie des entreprises pour promouvoir les exportations ».