
De gauche à droite : Meftahi mohamed, coordinateur régional de l'UTSS, Chokri Jaouadi, Tahar Rahmani, Christian Apothéloz, Mustapha Bidouj, Ahmed Azouga, directeur du pôle développement de la Fondation Attawfiq et Nada Idrissi, coordinatrice du projet SCPA (photo Astrid JOUSSET)
MAROC / TUNISIE / FRANCE. L’association pour la Coopération Internationale et le Développement Local en Méditerranée (ACIM) espère beaucoup du lancement des tests du programme de "Soutien à la Création et Pérennisation d’Activité et développement solidaire" (SPCA) en Tunisie et au Maroc.
Créé en 2011 pour quatre ans, l’Union européenne (90%) et les partenaires (10%) dont l’Agence Française de Développement (l'AFD) le financent à hauteur de 650 000€.
Ce programme ambitionne de "réduire la pauvreté" en Tunisie et au Maroc. L'objectif pour le moment reste la formation de cinquante accompagnateurs d'agences qui soutiennent 1 300 personnes désireuses "d'exercer une Activité Génératrice de Revenus" (AGR), souligne Sandrine Tabard, responsable développement et coordination de l'ACIM. Si cette phase de tests est couronnée de succès, elle devrait s'étendre sur les territoires marocain et tunisien.
Créé en 2011 pour quatre ans, l’Union européenne (90%) et les partenaires (10%) dont l’Agence Française de Développement (l'AFD) le financent à hauteur de 650 000€.
Ce programme ambitionne de "réduire la pauvreté" en Tunisie et au Maroc. L'objectif pour le moment reste la formation de cinquante accompagnateurs d'agences qui soutiennent 1 300 personnes désireuses "d'exercer une Activité Génératrice de Revenus" (AGR), souligne Sandrine Tabard, responsable développement et coordination de l'ACIM. Si cette phase de tests est couronnée de succès, elle devrait s'étendre sur les territoires marocain et tunisien.
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Deux agences concernées par le programme
Deux agences, une au Maroc, la fondation Attawfiq Microfinance et une en Tunisie, la Cellule Auto-Développement (ACD) de l’Union Tunisienne de Solidarité Sociale (UTSS), bénéficient actuellement de ce projet.
Tahar Rahmani, délégué général de l'ACIM, rappelle que la fondation Attawfiq émane de la Banque populaire au Maroc et représente une "importante structure de microcrédit". "Nous accompagnons 1 600 personnes dans la région MENA et 400 agences sont installées dans les zones reculées du Maroc, afin d'inclure une population marginalisée", précise Mustapha Bidouj, directeur général de la fondation Attawfiq.
Tahar Rahmani, délégué général de l'ACIM, rappelle que la fondation Attawfiq émane de la Banque populaire au Maroc et représente une "importante structure de microcrédit". "Nous accompagnons 1 600 personnes dans la région MENA et 400 agences sont installées dans les zones reculées du Maroc, afin d'inclure une population marginalisée", précise Mustapha Bidouj, directeur général de la fondation Attawfiq.
L'UTSS joue aussi "un rôle très important en Tunisie pour le développement, la lutte contre l'exclusion et l'emploi des jeunes notamment". Elle intervient dans "84 zones pour toucher 5 000 familles bénéficiaires", souligne Chokri Jaouadi, ingénieur en chef du programme de développement UTSS.
Des outils clés en main transposables dans d'autres pays de la Méditerranée
Le programme organise des séminaires et des échanges avec des filières de proximité (notamment agricole) dans les trois pays.
Mais la vraie valeur ajoutée du réseau consiste à élaborer des outils "clés en main", à destination de ces acteurs du développement. Ces "malettes pédagogiques" pourraient ainsi s'exporter dans d'autres pays de la Méditerranée suggère Christian Apothéloz, président de l'ACIM.
Ce projet sera testé dans quatre zones en Tunisie (Kasserine, Gabès, Nabeul et le Kef) et trois zones au Maroc (Marrakech, Fès-Meknès et Casablanca), et sera étendu "à l'ensemble du territoire, en fonction des résultats".