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TURQUIE / RUSSIE. Malgré des relations toujours tendues sur le dossier syrien, la Turquie et la Russie sont parvenues à un accord sur la réalisation du gazoduc TurkStream. Les deux présidents l'ont paraphé, lundi 11 octobre 2016 à Istanbul, en marge du 23e Congrès mondial de l'Énergie.
Ce projet annoncé par Vladimir Poutine le 1er décembre 2014 avait été gelé fin 2015 après la brouille entre Moscou et Ankara suite au tir d'un missile contre un bombardier russe par l'aviation turque. Les discussions avaient repris en août 2016.
TurkStream doit permettre d'acheminer du gaz russe à l'Europe en passant sous la Mer noire. Il démarrera sur la côte russe à Anapa pour arriver à Kiyikoy en Turquie. 230 km se trouveront dans les eaux russes et 700 km dans la zone exclusive économique turque.
Sa réalisation va nécessiter un investissement de plus de 10 mrds$ (9 mrds€) et remplacera le projet South Stream abandonné. Dans un premier temps, le gaz devait commencer à être livré en décembre 2016 mais le retard pris va repousser cette échéance.
D'une capacité de 63 milliards de mètres cubes par an de gaz naturel (dont 14 milliards qui alimenteront le marché turc), le gazoduc arrivera, à terme, jusqu'en Autriche via plusieurs pays des Balkans. Pour accélérer le dossier, le projet a été, pour le moment, revu à la baisse puisqu'il ne comprendra que deux lignes (15,75 milliards de mètres cubes chacune) de gazoduc au lieu de quatre initialement prévues.
Ce projet annoncé par Vladimir Poutine le 1er décembre 2014 avait été gelé fin 2015 après la brouille entre Moscou et Ankara suite au tir d'un missile contre un bombardier russe par l'aviation turque. Les discussions avaient repris en août 2016.
TurkStream doit permettre d'acheminer du gaz russe à l'Europe en passant sous la Mer noire. Il démarrera sur la côte russe à Anapa pour arriver à Kiyikoy en Turquie. 230 km se trouveront dans les eaux russes et 700 km dans la zone exclusive économique turque.
Sa réalisation va nécessiter un investissement de plus de 10 mrds$ (9 mrds€) et remplacera le projet South Stream abandonné. Dans un premier temps, le gaz devait commencer à être livré en décembre 2016 mais le retard pris va repousser cette échéance.
D'une capacité de 63 milliards de mètres cubes par an de gaz naturel (dont 14 milliards qui alimenteront le marché turc), le gazoduc arrivera, à terme, jusqu'en Autriche via plusieurs pays des Balkans. Pour accélérer le dossier, le projet a été, pour le moment, revu à la baisse puisqu'il ne comprendra que deux lignes (15,75 milliards de mètres cubes chacune) de gazoduc au lieu de quatre initialement prévues.