
Medgrid veut exporter dans le nord l'énergie propre produite dans le sud de la Méditerranée (carte Transgreen)
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FRANCE / MEDITERRANNE. C'est désormais officiel, le projet Transgreen devient Medgrid. Une signature jeudi 9 décembre 2010 au ministère français de l'énergie vient de porter cette société sur les fonts baptismaux.
Medgrid est ancrée dans le Plan solaire méditerranéen (PSM) développé par l'Union pour la Méditerranée (UpM) et vise à évaluer la faisabilité d'un réseau électrique permettant d'acheminer vers le nord une partie de l'énergie solaire ou éolienne produite au sud.
"Nous avons besoin de construire des autoroutes de l'électricité pour connecter l'Union européenne avec les sources renouvelables" a notamment indiqué Eric Besson nouveau ministre français de l'énergie.
Vingt entreprises, à majorité française, ont paraphé les statuts de la société Medgrid et parmi elles, Alstom, Areva, EDF, Nexans mais également l'Office National de l'Electricité du Maroc (ONE), l'espagnol Red Electrica et l'allemand Siemens.
"Il s'agit d'une structure ouverte et nous souhaitons que tous les pays de la Méditerranée et au-delà puissent être représentés" indique André Merlin, président de Medgrid.
Medgrid est souvent opposé à une autre initiative plus ancienne, Desertec, créée en juillet 2009 et dominée par les entreprises allemandes.