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Un mois plus tard, la Banque européenne d'investissement (BEI) devient le premier véhicule de cette ambition en décidant de financer le développement économique, l'emploi et le projet tunisien de modernisation routière.
Philippe de Fontaine Vive, vice président de la BEI, et Abdelhamid Triki, ministre de la planification et de la coopération internationale, ont en effet signé le 24 juin 2011 le contrat de financement d'un prêt de 163 M€ (325 millions de dinars tunisiens) qui vient compléter un apport sur ressources budgétaires de l'Etat tunisien d'un montant de 164 M€.
Cette enveloppe de 327 M€ sera affectée à de multiples aménagements destinés à améliorer le réseau routier en Tunisie avec sept sous-projets dans le Grand Tunis (aménagement de carrefours et nouvelles voies d'accès) et cinq sous-projets d'élargissement de routes et nouvelles voies de contournement à Kef, Monastir, Sfax et Mahdia (avec notamment la réalisation d'échangeurs). Sur le réseau routier régional, sept sous-projets de réfection et modernisation des routes sont concernés.
Sans oublier, sur les deux réseaux, des aménagements de sécurité routière et un marché d'assistance technique pour le "Programme de sécurité et de modernisation routière" tunisien.
En route vers la transition démocratique
Le prêt de la BEI va également assurer un soutien au secteur des travaux publics (7 000 emplois créés) et améliorer la sécurité routière en traitant des points noirs.
Autant de paramètres indispensables pour aider ce pays à se rééquilibrer. La Tunisie est désormais en route vers la transition démocratique.
"Ce premier financement de l'après-Deauville est hautement symbolique. Il concrétise notre engagement vis à vis des Tunisiens. Nous allons apporter à la jeune génération de nouvelles perspectives d'avenir. La formation, l’emploi, la sécurité et la modernisation des infrastructures du pays sont essentiels au développement économique et social de ce pays » souligne Philippe de Fontaine Vive.
Voir la carte du projet tunisien de modernisation routière
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Article réalisé en partenariat avec la BEI
Lire aussi : Avis d'expert de Philippe de Fontaine Vive : "La transition démocratique en Méditerranée : l'exigence d'une croissance plus équitable et de plus dignité"