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ALGERIE. Jeudi 18 août en fin d'après-midi, le prix du Brent à dépassé la barre symbolique des 50 $, le plus haut niveau en 2016. Le Brent est un pétrole coté à Londres. Il sert de prix de référence. Début juillet, il avait déjà atteint les 50 $. Il était de 27 $ en janvier 2016 contre 115 $ à son plus haut en 2014.
Le passage de ce seuil de 50 $ s'explique par la faiblesse du dollar, l'annonce par les États-Unis d'une réduction de leurs stocks, mais aussi par la possibilité d'un accord de limitation de la production entre membres de l'Opep (Organisation des pays producteurs de pétrole).
Cette timide reprise constitue une véritable bouffée d'oxygène pour l'Algérie, à condition qu'elle s’inscrive dans la durée. Fin septembre 2016, l'Opep va tenir une réunion informelle qui pourrait faire bouger les lignes. Jusqu'à présent, l'Arabie saoudite et ses alliés ont largement ouvert les vannes du pétrole pour mettre en difficulté l'Iran. Mais il semble que le royaume soit sur le point de changer de stratégie et accepte un gel de la production. La Russie, qui n'est pas membre de l'Opep, pourrait s'engager sur la même voie.
En revanche l'Iran, la Libye, le Nigeria et l'Irak devraient augmenter leur production dans les prochains mois.
La réunion de septembre s'annonce donc comme vitale pour l'Algérie. Sans accord, le prix du pétrole replongera et mettra l'Algérie dans une situation impossible. Les hydrocarbures représentent 93,19% des exportations algériennes. Les revenus pétroliers du pays ont dégringolé de 39% au premier trimestre 2016 par rapport à la même période de 2015, faisant plonger le déficit commercial à 5,62 mds € pour le premier trimestre 2016 contre 3,46 mds € pour la même période en 2015. L'Algérie doit puiser dans ses réserves de devises et dans le Fonds de régulation des recettes. Les experts estiment que le pays ne peut supporter ce déséquilibre plus de trois ans.
Le passage de ce seuil de 50 $ s'explique par la faiblesse du dollar, l'annonce par les États-Unis d'une réduction de leurs stocks, mais aussi par la possibilité d'un accord de limitation de la production entre membres de l'Opep (Organisation des pays producteurs de pétrole).
Cette timide reprise constitue une véritable bouffée d'oxygène pour l'Algérie, à condition qu'elle s’inscrive dans la durée. Fin septembre 2016, l'Opep va tenir une réunion informelle qui pourrait faire bouger les lignes. Jusqu'à présent, l'Arabie saoudite et ses alliés ont largement ouvert les vannes du pétrole pour mettre en difficulté l'Iran. Mais il semble que le royaume soit sur le point de changer de stratégie et accepte un gel de la production. La Russie, qui n'est pas membre de l'Opep, pourrait s'engager sur la même voie.
En revanche l'Iran, la Libye, le Nigeria et l'Irak devraient augmenter leur production dans les prochains mois.
La réunion de septembre s'annonce donc comme vitale pour l'Algérie. Sans accord, le prix du pétrole replongera et mettra l'Algérie dans une situation impossible. Les hydrocarbures représentent 93,19% des exportations algériennes. Les revenus pétroliers du pays ont dégringolé de 39% au premier trimestre 2016 par rapport à la même période de 2015, faisant plonger le déficit commercial à 5,62 mds € pour le premier trimestre 2016 contre 3,46 mds € pour la même période en 2015. L'Algérie doit puiser dans ses réserves de devises et dans le Fonds de régulation des recettes. Les experts estiment que le pays ne peut supporter ce déséquilibre plus de trois ans.