
Béjà Caïd Essebsi veut donner plus de pouvoirs au président de la République par rapport à son premier ministre (photo : Gouvernement tunisien)
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TUNISIE. Lors d'un entretien télévisé, lundi 24 septembre 2018 au soir sur la chaîne Al Hiwar Ettounsi, Béji Caïd Essebsi a assuré que des élections présidentielles et législatives se dérouleront en décembre 2019. Le président de la République tunisienne demande une révision de la Constitution notamment sur la nature du régime. Selon lui, l'exécutif ne peut pas être dirigé par deux présidents : un de la République élu au suffrage universel direct et doté d'attributions restreintes et l'autre investi par le Parlement avec de larges prérogatives. Il souhaiterait un régime présidentiel. "Pour ne pas être accusé d'être personnellement intéressé par cette révision de la constitution, je n'entends pas l'activer pour le mandat que j'assume, mais celui qui suivra après l'élection de 2019", commente-t-il.
Depuis plusieurs mois, les dissensions déchirent son parti, Nidaa Tounès, dirigé par son fils Hafedh Essebsi, dont est également membre Youssef Chahed le premier ministre. Ce dernier en a même été évincé provisoirement le 14 septembre 2018.
"Qu'ils règlent leurs problèmes, ou qu'ils se retirent ! Si Hafedh et Youssef partent tous les deux, la Tunisie n'en mourra pas. Le pays regorge de compétences qui sont meilleures (...) Nul n'est indispensable éternellement", souligne le président de la République.
Béji Caïd Essebsi révèle également la fin de son alliance avec le parti islamiste Ennahdha, premier parti à l'ARP (Assemblée des représentants du peuple). "Depuis la semaine dernière, nous avons décidé de nous séparer, à la demande de Ennahdha", confie-t-il. Le parti islamiste soutient le premier ministre mais s'oppose au président sur un projet de loi visant à instaurer l'égalité entre hommes et femmes en matière d'héritage.
Depuis plusieurs mois, les dissensions déchirent son parti, Nidaa Tounès, dirigé par son fils Hafedh Essebsi, dont est également membre Youssef Chahed le premier ministre. Ce dernier en a même été évincé provisoirement le 14 septembre 2018.
"Qu'ils règlent leurs problèmes, ou qu'ils se retirent ! Si Hafedh et Youssef partent tous les deux, la Tunisie n'en mourra pas. Le pays regorge de compétences qui sont meilleures (...) Nul n'est indispensable éternellement", souligne le président de la République.
Béji Caïd Essebsi révèle également la fin de son alliance avec le parti islamiste Ennahdha, premier parti à l'ARP (Assemblée des représentants du peuple). "Depuis la semaine dernière, nous avons décidé de nous séparer, à la demande de Ennahdha", confie-t-il. Le parti islamiste soutient le premier ministre mais s'oppose au président sur un projet de loi visant à instaurer l'égalité entre hommes et femmes en matière d'héritage.