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FRANCE. Le président de la République française, François Hollande, finalise la nouvelle carte des régions. Le pays devrait compter quatorze régions, contre vingt-deux actuellement.
La réforme vise à "simplifier et clarifier" l'organisation territoriale "pour que chacun sache qui décide, qui finance et à partir de quelles ressources", souligne, dans une tribune, le président français.
Quatorze régions, gérées par des assemblées, composeront le territoire national, selon une carte déjà définie et prochainement soumise au débat parlementaire. La région Provence-Alpes-Côte d'Azur (PACA) et la Corse ne feront pas l'objet de modification tandis que les régions Midi-Pyrénées et Languedoc Roussillon devraient fusionner. Même chose pour les régions Auvergne et Rhône-Alpes. Les quatorze régions disposeront de moyens financiers propres et seront compétentes en matière d'aide aux entreprises, de soutien aux politiques de formation et d'emploi et interviendront dans le secteur du transport maritime, aérien, routier et ferroviaire.
La France compte à ce jour 36 700 communes, couvertes par des intercommunalités. Dès 2017, ces dernières "changeront d'échelle" et devront ainsi regrouper au moins 20 000 habitants contre 5 000 aujourd’hui. Elles deviendront alors "la structure de proximité et d’efficacité de l’action locale", ajoute François Hollande.
Les conseils généraux, eux, devraient disparaître d'ici à 2020. Les régions, les intercommunalités et certaines métropoles reprendront les attributions de ces conseils, très actifs dans la solidarité de proximité et la gestion des prestations sociales. Le département "en tant que cadre d’action publique restera une circonscription de référence essentielle pour l'État (...), mais devra renoncer à exercer les compétences reconnues aux collectivités", précise François Hollande.
La réforme vise à "simplifier et clarifier" l'organisation territoriale "pour que chacun sache qui décide, qui finance et à partir de quelles ressources", souligne, dans une tribune, le président français.
Quatorze régions, gérées par des assemblées, composeront le territoire national, selon une carte déjà définie et prochainement soumise au débat parlementaire. La région Provence-Alpes-Côte d'Azur (PACA) et la Corse ne feront pas l'objet de modification tandis que les régions Midi-Pyrénées et Languedoc Roussillon devraient fusionner. Même chose pour les régions Auvergne et Rhône-Alpes. Les quatorze régions disposeront de moyens financiers propres et seront compétentes en matière d'aide aux entreprises, de soutien aux politiques de formation et d'emploi et interviendront dans le secteur du transport maritime, aérien, routier et ferroviaire.
La France compte à ce jour 36 700 communes, couvertes par des intercommunalités. Dès 2017, ces dernières "changeront d'échelle" et devront ainsi regrouper au moins 20 000 habitants contre 5 000 aujourd’hui. Elles deviendront alors "la structure de proximité et d’efficacité de l’action locale", ajoute François Hollande.
Les conseils généraux, eux, devraient disparaître d'ici à 2020. Les régions, les intercommunalités et certaines métropoles reprendront les attributions de ces conseils, très actifs dans la solidarité de proximité et la gestion des prestations sociales. Le département "en tant que cadre d’action publique restera une circonscription de référence essentielle pour l'État (...), mais devra renoncer à exercer les compétences reconnues aux collectivités", précise François Hollande.
Une réforme territoriale critiquée, notamment par Jean-Christophe Fromantin, député-maire UDI de Neuilly, dans un entretien à La Tribune. Les territoires devraient, selon lui, se construire sur des logiques de flux et d'équité territoriale, plus que sur des logiques administratives ou égalitaristes.
Autre coup de massue faisant écho à la réforme territoriale, les Chambres de Commerce et d'Industrie (CCI) françaises viennent d'annoncer l'adoption à la quasi-unanimité (dont la CCI PACA) d'une "motion de défense des entreprises". Ceci afin de contester le plan gouvernemental de réduction de plus de 30% de leurs ressources entre 2015 et 2017.
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Autre coup de massue faisant écho à la réforme territoriale, les Chambres de Commerce et d'Industrie (CCI) françaises viennent d'annoncer l'adoption à la quasi-unanimité (dont la CCI PACA) d'une "motion de défense des entreprises". Ceci afin de contester le plan gouvernemental de réduction de plus de 30% de leurs ressources entre 2015 et 2017.
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