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Abdelkader Bensalah a quatre-vingt-dix jours pour organiser la prochaine présidentielle en Algérie (photo : Conseil de la Nation)
ALGÉRIE. Conformément à l'article 102 de la Constitution algérienne, c'est bien le président du Conseil de la Nation (Sénat) qui a été désigné, après une réunion du Parlement (sans la présence de l'opposition qui boycottait la séance), comme président par intérim, mardi 9 avril 2019, quelques jours après la démission d'Abdelaziz Bouteflika. Il pourra exercer pour une durée maximale de quatre-vingt-dix jours. A charge pour lui d'organiser dans ce laps de temps la prochaine élection présidentielle, qui avait été reportée par son désormais prédécesseur alors qu'elle était prévue le 18 avril 2019.
Si le choix d'Adelkader Bensalah demeure conforme aux institutions, il ne plait pas à la rue algérienne du fait de son appartenance à la "bande des 5B" (Abdelaziz Bouteflika, Tayeb Belaïz, président du Conseil constitutionnel, Noureddine Bedoui, le Premier ministre, Mouad Bouchareb, secrétaire général par intérim du FLN, et donc Abdelkader Bensalah) qui personnifie le système dont il veulent se débarrasser. Outre son âge (77 ans) dans un pays où 40% de la population a moins de vingt-cinq ans, c'est bien son inféodation à l'ancien président de la République algérienne qui gène les manifestants. D'autant plus qu'Abdelkader Bensalah occupe son poste de président du Conseil de la Nation depuis près de dix-sept ans, après avoir été président de l'Assemblée populaire nationale (APN) pendant quatre ans.
Toujours selon la Constitution, le nouveau président par intérim ne pourra pas se présenter à la future élection présidentielle.
Si le choix d'Adelkader Bensalah demeure conforme aux institutions, il ne plait pas à la rue algérienne du fait de son appartenance à la "bande des 5B" (Abdelaziz Bouteflika, Tayeb Belaïz, président du Conseil constitutionnel, Noureddine Bedoui, le Premier ministre, Mouad Bouchareb, secrétaire général par intérim du FLN, et donc Abdelkader Bensalah) qui personnifie le système dont il veulent se débarrasser. Outre son âge (77 ans) dans un pays où 40% de la population a moins de vingt-cinq ans, c'est bien son inféodation à l'ancien président de la République algérienne qui gène les manifestants. D'autant plus qu'Abdelkader Bensalah occupe son poste de président du Conseil de la Nation depuis près de dix-sept ans, après avoir été président de l'Assemblée populaire nationale (APN) pendant quatre ans.
Toujours selon la Constitution, le nouveau président par intérim ne pourra pas se présenter à la future élection présidentielle.