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Pour le président de Lafarge, la raffinerie syrienne du groupe aurait dû fermer plus tôt (photo : LafargeHolcim)
SYRIE. Dans un entretien, accordé au Figaro dimanche 3 décembre 2017, Beat Hesse parle d'"erreurs inacceptables que le groupe regrette et condamne", à propos du dossier des pots-de-vin remis à des groupes islamistes par les dirigeants de la cimenterie syrienne de Lafarge. Le président du conseil d'administration de LafargeHolcim précise que "c'est certes plus facile à dire avec le recul, mais le groupe s'est sûrement retiré trop tard de Syrie. Tout cela aurait dû être évité."
Lafarge avait versé plusieurs enveloppes de 2013 à 2014 (jusqu'à 20 000$ par mois) pour permettre de continuer à produire en Syrie dans son unité de Jalabiya alors que le pays se trouvait en pleine guerre civile et la région sous le joug de groupes armés dont certains inféodés à Daech. Elle avait aussi acheté du pétrole à des djihadistes, violant ainsi l'embargo européen.
Trois cadres de Lafarge ont été mis en examen, vendredi 1er décembre 2017, pour financement d'entreprise terroriste. Il s'agit de Bruno Pescheux, ancien directeur du site, Frédéric Jolibois, directeur local depuis 2014, et Jean-Claude Veillard, directeur de la sûreté du groupe. Mercredi 6 décembre 2017, le PDG de Lafarge entre 2007 et 2015, se trouvera à son tour face aux juges français.
La direction du cimentier, baptisé désormais LafargeHolcim depuis la fusion de 2015, avait reconnu les faits après une enquête interne.
Lafarge avait versé plusieurs enveloppes de 2013 à 2014 (jusqu'à 20 000$ par mois) pour permettre de continuer à produire en Syrie dans son unité de Jalabiya alors que le pays se trouvait en pleine guerre civile et la région sous le joug de groupes armés dont certains inféodés à Daech. Elle avait aussi acheté du pétrole à des djihadistes, violant ainsi l'embargo européen.
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