
Quim Torra cite la Slovénie en exemple (photo : Parlement catalan)
Voir aussi
-
La Commission européenne donne son feu vert aux aides d’État dans le domaine de l'hydrogène
-
La Slovénie obtient 3,26 mrds€ de l'UE pour soutenir le développement durable de son économie
-
La production d'électricité solaire européenne a atteint un record pendant l'été 2022
-
Aquila Clean Energy va investir 2 mrds€ dans les énergies renouvelables en Espagne et au Portugal
-
Cegid se renforce en Espagne avec l'acquisition de Grupo Primavera
ESPAGNE. Quim Torra appelle-t-il à l'insurrection ? C'est en tout cas ainsi qu'interprète Josep Borrel, ministre espagnol des Affaires étrangères, les propos du président catalan, condamnés, lundi 10 décembre 2018, par tout son gouvernement. "Les Catalans n'ont plus peur (...) Il n'y a pas de marche arrière sur le chemin vers la liberté. Les Slovènes ont décidé d'aller de l'avant avec toutes les conséquences (induites). Faisons comme eux et soyons prêts à tout pour vivre libres", déclarait, samedi 8 décembre 2018 à Bruxelles, Quim Torra lors du "Conseil de la République", qui se présente comme un gouvernement catalan en exil.
L'allusion à la Slovénie passe mal en Espagne. Ce pays s'était séparé de la Yougoslavie en proclamant unilatéralement son indépendance en 1991. Au prix d'une guerre et soixante-deux morts lors des dix jours de combats.
Le parti d'extrême droite Vox - vainqueur le 2 décembre 2018 des élections régionales en Andalousie - va déposer plainte contre le président catalan pour "incitation à la rébellion". "Torra se situe dans une zone où la frivolité et l'escalade rhétorique transforme tout en carton-pâte", critique même l'analyste Francesc Marc Alvaro, pourtant proche des séparatistes.
Pendant ce temps, pour bien marquer l'empreinte de Madrid, Pedro Sanchez, premier ministre espagnol, prévoit de tenir un conseil des ministres à Barcelone le 21 décembre 2018. Une provocation en suit une autre...
L'allusion à la Slovénie passe mal en Espagne. Ce pays s'était séparé de la Yougoslavie en proclamant unilatéralement son indépendance en 1991. Au prix d'une guerre et soixante-deux morts lors des dix jours de combats.
Le parti d'extrême droite Vox - vainqueur le 2 décembre 2018 des élections régionales en Andalousie - va déposer plainte contre le président catalan pour "incitation à la rébellion". "Torra se situe dans une zone où la frivolité et l'escalade rhétorique transforme tout en carton-pâte", critique même l'analyste Francesc Marc Alvaro, pourtant proche des séparatistes.
Pendant ce temps, pour bien marquer l'empreinte de Madrid, Pedro Sanchez, premier ministre espagnol, prévoit de tenir un conseil des ministres à Barcelone le 21 décembre 2018. Une provocation en suit une autre...