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Le président Bouteflika en route vers un cinquième mandat (photo : DR)
ALGÉRIE. Ce n'est une surprise pour personne tant le terrain avait été préparé depuis des mois. Abdelaziz Bouteflika briguera bien un cinquième mandat.
Fragilisé par les conséquences d'un AVC en 2013, le président algérien a fait savoir, dimanche 10 février 2019 via l'agence de presse officielle APS, dans un long message à la Nation qu'il se représentait pour l'élection du 18 avril 2019.
Dans ce texte, il précise, "bien sûr, je n’ai plus les mêmes forces physiques qu’avant, chose que je n’ai jamais occultée à notre peuple, mais la volonté inébranlable de servir la Patrie ne m’a jamais quitté et elle me permet de transcender les contraintes liées aux ennuis de santé auxquels chacun peut être un jour confronté."
A son programme figure la mise en place d'une "conférence nationale inclusive", destinée à préparer une "plate-forme politique, économique et sociale" qui pourrait déboucher sur une révision de la Constitution. "J’inviterai dès cette année toutes les forces politiques, économiques et sociales de la Nation à une Conférence nationale consacrée à la concrétisation du consensus sur les réformes et les changements que notre pays devra engager en vue d’aller plus loin dans la construction de son devenir et de permettre à nos concitoyens de continuer à vivre ensemble, de mieux en mieux, dans la paix et la prospérité", indique-t-il.
Agé de quatre-vingt-un ans, il est largement favori alors qu'il trouvera face à lui pas moins de trente-deux candidats - et surtout Abderrazak Makri, président du parti islamiste MSP - qui doivent cependant encore faire valider leur dossier par le Conseil constitutionnel dont le président vient de décéder.
Fragilisé par les conséquences d'un AVC en 2013, le président algérien a fait savoir, dimanche 10 février 2019 via l'agence de presse officielle APS, dans un long message à la Nation qu'il se représentait pour l'élection du 18 avril 2019.
Dans ce texte, il précise, "bien sûr, je n’ai plus les mêmes forces physiques qu’avant, chose que je n’ai jamais occultée à notre peuple, mais la volonté inébranlable de servir la Patrie ne m’a jamais quitté et elle me permet de transcender les contraintes liées aux ennuis de santé auxquels chacun peut être un jour confronté."
A son programme figure la mise en place d'une "conférence nationale inclusive", destinée à préparer une "plate-forme politique, économique et sociale" qui pourrait déboucher sur une révision de la Constitution. "J’inviterai dès cette année toutes les forces politiques, économiques et sociales de la Nation à une Conférence nationale consacrée à la concrétisation du consensus sur les réformes et les changements que notre pays devra engager en vue d’aller plus loin dans la construction de son devenir et de permettre à nos concitoyens de continuer à vivre ensemble, de mieux en mieux, dans la paix et la prospérité", indique-t-il.
Agé de quatre-vingt-un ans, il est largement favori alors qu'il trouvera face à lui pas moins de trente-deux candidats - et surtout Abderrazak Makri, président du parti islamiste MSP - qui doivent cependant encore faire valider leur dossier par le Conseil constitutionnel dont le président vient de décéder.
Début février 2019, les quatre partis de la coalition présidentielle désignaient Abdelaziz Bouteflika comme leur candidat. Cette annonce intervenait alors qu'en avril puis septembre 2018, des dignitaires et les patrons algériens du Forum des chefs d'entreprises (FCE) lui demandait d'être leur candidat. En octobre 2018, le FLN, le mouvement de l'actuel président, avait lui aussi émis le souhait d'être représenté par lui.
Abdelaziz Bouteflika détient le pouvoir depuis 1999.
Abdelaziz Bouteflika détient le pouvoir depuis 1999.