Voir aussi
-
HOMERe France et l'IECD s'allient pour faciliter l'employabilité des jeunes Libanais
-
La Tunisie s'apprête à conclure un accord avec le FMI
-
Le Président tunisien veut des députés indépendants des partis politiques
-
La Tunisie cumule les mauvais résultats économiques
-
La France et la Tunisie s'accordent pour normaliser la délivrance des visas
TUNISIE. En froid avec son parti Nidaa Tounes - dirigé par le fils du président tunisien Beji Caïd Essebsi - dont il a été évincé provisoirement en septembre 2018, Youssef Chahed a fait annoncer, dimanche 27 janvier 2019 à Monastir, la création d'un autre mouvement dont il devrait prendre la tête : Tahia Tounes (Vive la Tunisie).
Le premier ministre tunisien entend rassembler autour de son nouveau parti toutes les forces démocratiques. Le noyau de Tahia Tounes est constitué des quarante-quatre députés dissidents de Nidaa Tounes qui se sont regroupés à l'Assemblée des représentants du peuple (ARP) au sein de la Coalition nationale. Ancien chef de cabinet du président Béji Caïd Essebsi, Slim Azzabi indiquait lors du rassemblement de Monastir, marqué par l'absence physique de Youssef Chahed (retenu officiellement pas des engagements gouvernementaux) et par sa forte présence dans les discours et sur les écrans géants, "Vous êtes venus de différents courants et partis, mais ce qui nous réunit est plus grand. Nous appartenons tous à la même famille moderniste et démocrate." Pour Mustapha Ben Ahmed, chef du blog parlementaire de la Coalition nationale, "le temps des partis fondés sur une seule personne est révolu."
L'horizon du scrutin présidentiel et des législatives prévus en décembre 2019 (l'Instance supérieure indépendante pour les élections doit en préciser prochainement la date) se rapprochent. Youssef Chahed se met donc en ordre de marche en s'appuyant sur Tahia Tounes qui va se doter d'une organisation avec des ramifications dans les principales villes.
Au menu du programme, qui sera précisé dans les prochaines semaines, figurent la lutte contre la corruption et le terrorisme, plus de justice sociale, le développement économique, l'égalité des chances et la démocratie populaire.
Le premier ministre tunisien entend rassembler autour de son nouveau parti toutes les forces démocratiques. Le noyau de Tahia Tounes est constitué des quarante-quatre députés dissidents de Nidaa Tounes qui se sont regroupés à l'Assemblée des représentants du peuple (ARP) au sein de la Coalition nationale. Ancien chef de cabinet du président Béji Caïd Essebsi, Slim Azzabi indiquait lors du rassemblement de Monastir, marqué par l'absence physique de Youssef Chahed (retenu officiellement pas des engagements gouvernementaux) et par sa forte présence dans les discours et sur les écrans géants, "Vous êtes venus de différents courants et partis, mais ce qui nous réunit est plus grand. Nous appartenons tous à la même famille moderniste et démocrate." Pour Mustapha Ben Ahmed, chef du blog parlementaire de la Coalition nationale, "le temps des partis fondés sur une seule personne est révolu."
L'horizon du scrutin présidentiel et des législatives prévus en décembre 2019 (l'Instance supérieure indépendante pour les élections doit en préciser prochainement la date) se rapprochent. Youssef Chahed se met donc en ordre de marche en s'appuyant sur Tahia Tounes qui va se doter d'une organisation avec des ramifications dans les principales villes.
Au menu du programme, qui sera précisé dans les prochaines semaines, figurent la lutte contre la corruption et le terrorisme, plus de justice sociale, le développement économique, l'égalité des chances et la démocratie populaire.