
Après un entretien avec Michel Aoun le président libanais, Saad Hariri avait accepté de suspendre sa démission (photo : Présidence libanaise)
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LIBAN. Saad Hariri va finalement rester le premier ministre du Liban. Cette déclaration, confirmée dans un interview à Paris Match paru jeudi 30 novembre 2017, intervient après une période d'incertitude de quinze jours qui l'a vu partir à Ryad, y annoncer sa démission, se rendre à Paris puis au Caire et enfin revenir à Beyrouth le jour de la fête de l'indépendance pour suspendre sa décision de se retirer des affaires après un entretien avec le président Michel Aoun.
Dans l'hebdomadaire français, Saad Hariri affirme avoir voulu "créer un choc positif au Liban... Je souhaitais que le monde comprenne que le Liban ne peut plus tolérer les ingérences d'un parti comme le Hezbollah dans les affaires des pays du Golfe, où vivent 300 000 Libanais." Selon, lui, les Libanais ne doivent "pas payer pour les agissements du Hezbollah. Je n'accepterai pas qu'un parti politique libanais participe à des manoeuvres qui servent les intérêts de l'Iran."
Il dément avoir été retenu en otage dans la capitale d'Arabie saoudite, parlant de Mohammed Ben Salman, le prince héritier, comme d'"un modéré qui veut faire une politique d'ouverture pour son pays." Et de poursuivre : "si j'avais été détenu, je ne serais pas ici, à Beyrouth aujourd'hui."
Le premier ministre se sait malgré tout toujours menacé. "J'ai beaucoup d'ennemis, les extrémistes et le régime syrien", souligne-t-il.
Dans l'hebdomadaire français, Saad Hariri affirme avoir voulu "créer un choc positif au Liban... Je souhaitais que le monde comprenne que le Liban ne peut plus tolérer les ingérences d'un parti comme le Hezbollah dans les affaires des pays du Golfe, où vivent 300 000 Libanais." Selon, lui, les Libanais ne doivent "pas payer pour les agissements du Hezbollah. Je n'accepterai pas qu'un parti politique libanais participe à des manoeuvres qui servent les intérêts de l'Iran."
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Le premier ministre se sait malgré tout toujours menacé. "J'ai beaucoup d'ennemis, les extrémistes et le régime syrien", souligne-t-il.