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Le GPMM veut reconquérir des parts de marché sur le trafic conteneurs. Photo NBDC.
FRANCE. Le Grand port maritime de Marseille (GPMM) se fera aider des sociétés Egis et Ingérop pour définir le schéma directeur du pôle conteneurs de Fos, avec comme objectif de faire de Marseille à l’horizon 2030 la porte du sud de l'Europe.
Le GPMM tente de diversifier son activité fortement tournée vers les trafics hydrocarbures. Après la mise en service terminal à conteneur Fos 2XL, il prévoit la construction de deux autres terminaux à conteneurs, Fos 3XL et Fos 4XL.
Avec seulement un million de conteneurs traités, le GPMM a pris un retard considérable sur ses principaux concurrents méditerranéens et européens. Mais, la fiabilité retrouvée, il semble aujourd'hui en mesure de contre-attaquer.
Pour reconquérir le terrain perdu sur des ports comme Gènes, Tanger, Barcelone ou encore Valence, le GPMM entend améliorer son pré et post acheminement, la qualité de ses services, l'intégration du pôle conteneurs au sein du territoire.
Le GPMM tente de diversifier son activité fortement tournée vers les trafics hydrocarbures. Après la mise en service terminal à conteneur Fos 2XL, il prévoit la construction de deux autres terminaux à conteneurs, Fos 3XL et Fos 4XL.
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Pour reconquérir le terrain perdu sur des ports comme Gènes, Tanger, Barcelone ou encore Valence, le GPMM entend améliorer son pré et post acheminement, la qualité de ses services, l'intégration du pôle conteneurs au sein du territoire.
Le pré et post acheminement reste un maillon faible du GPMM. 83% des conteneurs embarqués ou débarqués arrivent ou partent par la route. Le GPMM prévoit une montée en puissance du fluvial et du rail. Ainsi, le rail passerait de 9 à 30 % de parts de marché et le fluvial de 8 à 10%. Pour atteindre cet objectif, Ingérop va étudier la création d’un chantier de transport combiné à Fos. Un projet estimé à 100 M€.
