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Une des formes de réparation navale du port de Marseille (photo DR)
FRANCE/ ITALIE. Le chantier naval italien San Giorgio Del Porto a remporté l'appel à projet pour la reprise de l'activité de réparation navale lourde à Marseille.
Le Grand port maritime de Marseille (GPMM) avait lancé un appel à projets en juillet 2009 après la liquidation judiciaire en mars de l'Union Naval Marseille (UNM), jusque-là locataire des formes 8 et 9 de réparation navale industrielle du port de Marseille, ainsi que des bâtiments et ateliers associés.
La reprise de l'activité ne devrait toutefois pas intervenir avant la fin mars 2010, selon le GPMM.
Auparavant, le groupe San Giorgio Del Porto et le port vont devoir mener une négociation « pour aboutir à la signature d'une convention définissant les conditions d'exploitation du site », a indiqué Jean-Claude Terrier, président du directoire du GPMM.
Le cahier des charges de l'appel d'offres définissait les conditions minimum pour pouvoir soumissionner, comme l’engagement de réaliser au moins 15 M€ de chiffre d'affaires annuel, avec un minimum de 60 salariés présentant la palette de compétences nécessaires.
Le Grand port maritime de Marseille (GPMM) avait lancé un appel à projets en juillet 2009 après la liquidation judiciaire en mars de l'Union Naval Marseille (UNM), jusque-là locataire des formes 8 et 9 de réparation navale industrielle du port de Marseille, ainsi que des bâtiments et ateliers associés.
La reprise de l'activité ne devrait toutefois pas intervenir avant la fin mars 2010, selon le GPMM.
Auparavant, le groupe San Giorgio Del Porto et le port vont devoir mener une négociation « pour aboutir à la signature d'une convention définissant les conditions d'exploitation du site », a indiqué Jean-Claude Terrier, président du directoire du GPMM.
Le cahier des charges de l'appel d'offres définissait les conditions minimum pour pouvoir soumissionner, comme l’engagement de réaliser au moins 15 M€ de chiffre d'affaires annuel, avec un minimum de 60 salariés présentant la palette de compétences nécessaires.
Nouveau combat pour les ex-UNM
C'est la troisième fois que San Giogio Del Porto, filiale du groupe Mariotti, est candidat à la reprise de l'activité de réparation navale lourde à Marseille, selon Patrick Castello, secrétaire du syndicat CGT local de la réparation navale qui s’est déclaré « content, mais pas euphorique ».
« Il faut que les salariés soient partie prenante du dossier, ça va être un nouveau combat et de nouvelles négociations. Si on ne fait pas partie de la reprise, il faudra qu'on nous explique comment on dégage des lieux que nous avons gardés en état de marche depuis 273 jours », a prévenu le syndicaliste.
Sur les 130 salariés ayant perdu leur emploi à la suite de la liquidation de l’UNM, une soixantaine souhaite poursuivre l’activité au chantier naval. Ils s’étaient déclarés prêts à investir une partie de leurs indemnités dans un projet de reprise temporaire de l’activité, le temps qu’un repreneur soit opérationnel.
Lire aussi: Le Pdg d’Union Naval Marseille dénonce l’ignorance et l’attitude de la CGT
Et : Union Naval Marseille: Grupo Boluda dénonce le chantage de la CGT
Et : Union Naval Marseille liquidée, CRS sur les quais
« Il faut que les salariés soient partie prenante du dossier, ça va être un nouveau combat et de nouvelles négociations. Si on ne fait pas partie de la reprise, il faudra qu'on nous explique comment on dégage des lieux que nous avons gardés en état de marche depuis 273 jours », a prévenu le syndicaliste.
Sur les 130 salariés ayant perdu leur emploi à la suite de la liquidation de l’UNM, une soixantaine souhaite poursuivre l’activité au chantier naval. Ils s’étaient déclarés prêts à investir une partie de leurs indemnités dans un projet de reprise temporaire de l’activité, le temps qu’un repreneur soit opérationnel.
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