
Jean-Luc Chauvin, Président de la Chambre de commerce et d'industrie Marseille Provence. (Photo LT).
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FRANCE. Jean-Luc Chauvin, Président de la CCIMP (Chambre de commerce et d’industrie Marseille-Provence) depuis novembre 2016, a dévoilé, mardi 2 mai 2017, les projets prévus tout au long de sa mandature, notamment les trente prioritaires pour les dix-huit prochains mois.
Au niveau maritime, la CCIMP veut faire de Marseille « le port de Rhône-Alpes » souligne Jean-Luc Chauvin. Plus exactement, l’institution veut créer une « Haropa du sud » pour connecter l’arrière-pays de l’axe rhodanien et la zone portuaire. L’Haropa est l’ensemble portuaire de l’axe de la Seine avec les ports du Havre, de Rouen et de Paris
Ainsi, le trafic venant de Lyon et de la région Rhône-Alpes passerait par le port de Marseille-Fos, notamment pour l’exportation.
Dans ce volet maritime, la Chambre de commerce compte aussi sur le projet « Quechen ». Il s’agit d’une entreprise chinoise, le numéro trois mondial de la silice, une matière utilisée pour améliorer les performances des pneumatiques. Ce géant asiatique cherche à s’installer dans un port européen et promet un investissement de 200 M€. Une opportunité pour le port de Marseille qui se retrouve en concurrence avec Rotterdam.
« Quechen, s’intéresse à la plateforme PIICTO. Cette technologie permet de capter des fumées et des vapeurs fatales qui partent dans l’air, pour les réutiliser et créer de l’énergie moins chère », explique Jean-Luc Chauvin.
Au niveau maritime, la CCIMP veut faire de Marseille « le port de Rhône-Alpes » souligne Jean-Luc Chauvin. Plus exactement, l’institution veut créer une « Haropa du sud » pour connecter l’arrière-pays de l’axe rhodanien et la zone portuaire. L’Haropa est l’ensemble portuaire de l’axe de la Seine avec les ports du Havre, de Rouen et de Paris
Ainsi, le trafic venant de Lyon et de la région Rhône-Alpes passerait par le port de Marseille-Fos, notamment pour l’exportation.
Dans ce volet maritime, la Chambre de commerce compte aussi sur le projet « Quechen ». Il s’agit d’une entreprise chinoise, le numéro trois mondial de la silice, une matière utilisée pour améliorer les performances des pneumatiques. Ce géant asiatique cherche à s’installer dans un port européen et promet un investissement de 200 M€. Une opportunité pour le port de Marseille qui se retrouve en concurrence avec Rotterdam.
« Quechen, s’intéresse à la plateforme PIICTO. Cette technologie permet de capter des fumées et des vapeurs fatales qui partent dans l’air, pour les réutiliser et créer de l’énergie moins chère », explique Jean-Luc Chauvin.
Un business act métropolitain
La CCIMP cible également les centres-villes, avec la mise en place d’un plan d’urgence métropolitain destiné à les rendre plus sûrs, plus attractifs. « Il faut faire entrer les centres villes dans une dynamique urbaine, leur donner une réelle vocation économique et touristique », précise Jean-Luc Chauvin. Le terme de centre-ville comprend ici les zones importantes de Marseille et Aix-en-Provence, mais aussi les noyaux villageois. Ainsi, la CCIMP souhaite développer un schéma départemental d’urbanisation commerciale.
La Chambre prévoit également de lancer un pacte pour les Pme, le « business act métropolitain». Il s’agit de mobiliser les grands acteurs du territoire pour les convaincre d’acheter local. Pour cela, la CCIMP va réunir, courant mai 2017, les grandes entreprises de la région, pour mettre en place une charte d’engagement à signer en juin de la même année.
Lire aussi :Le nouveau président de la CCI Marseille-Provence se fixe cinq priorités
La Chambre prévoit également de lancer un pacte pour les Pme, le « business act métropolitain». Il s’agit de mobiliser les grands acteurs du territoire pour les convaincre d’acheter local. Pour cela, la CCIMP va réunir, courant mai 2017, les grandes entreprises de la région, pour mettre en place une charte d’engagement à signer en juin de la même année.
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