
Lundi 10 mai, la Bourse de Paris ouvrait en hausse de 7% (photo DR)
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EUROPE. Les marchés n’ont pas tardé à réagir. Dès leur ouverture lundi 10 mai 2010, les places financières d’Asie et d’Europe ont salué le plan de sauvetage exceptionnel élaboré par les ministres des Finances de l’Union européenne à l’issue d’une folle nuit de tractations. A la clôture, tous les indices étaient en hausse de 5,16% à Londres au record historique de 14,43% pour la Bourse de Madrid. En Grèce et au Portugal, les marchés boursiers ont respectivement progressé de 9,13% et de 10,73%. Quant à l'euro, il a repris des couleurs à près de 1,30 $.
Le plan de secours qui a été imaginé atteint il est vrai des sommets en prévoyant la mobilisation possible de 750 mds€ ! Cette somme considérable – du jamais vu pour un programme de soutien financier – est en fait l’addition virtuelle d’éléments très différents.
La Commission européenne va ainsi mettre en place un fonds communautaire de 60 mds€, mobilisable rapidement pour venir en aide à un pays en difficulté. A cela s'ajoute 440 mds€ de prêts et garantis par les Etats européens. Soit un total de 500 mds€ que le Fonds monétaire international (FMI) pourra compléter par des prêts de 250 mds€.
De son côté, la Banque centrale européenne (BCE), est désormais prête à intervenir directement sur les marchés en se disant prête à racheter de la dette publique et privée de la zone euro.
Le plan de secours qui a été imaginé atteint il est vrai des sommets en prévoyant la mobilisation possible de 750 mds€ ! Cette somme considérable – du jamais vu pour un programme de soutien financier – est en fait l’addition virtuelle d’éléments très différents.
La Commission européenne va ainsi mettre en place un fonds communautaire de 60 mds€, mobilisable rapidement pour venir en aide à un pays en difficulté. A cela s'ajoute 440 mds€ de prêts et garantis par les Etats européens. Soit un total de 500 mds€ que le Fonds monétaire international (FMI) pourra compléter par des prêts de 250 mds€.
De son côté, la Banque centrale européenne (BCE), est désormais prête à intervenir directement sur les marchés en se disant prête à racheter de la dette publique et privée de la zone euro.
Vers une véritable politique économique européenne?
L’ensemble de ces mesures a donc atteint son objectif de rassurer les marchés financiers. Mais il faudra maintenant vérifier sur la durée si l’Europe a bien réussi à mettre en place « une ligne de défense imperméable de la zone euro » et surtout si le politique a vraiment pris le pas sur la spéculation.
Sur le plan européen, cela implique une plus grande convergence budgétaire et la mise enplace d'une véritable politique économique commune déjà mise à mal avec le refus de la Grande-Bretagne de participer au plan de soutien de l’euro alors que la Suède et la Pologne, deux pays qui ne font pas non plus partie de l’eurozone, ont choisi de le soutenir.
Sur le plan national, les Etats les plus endettés devront s’atteler à la mise en place effective de leurs plans de réductions des déficits et des dettes publiques avec à la clé des mesures de rigueur forcément impopulaires dans des pays souvent peu enclins à l’effort collectif. La marge de manœuvre des gouvernants est étroite. A moins que cette nouvelle crise ne soit enfin l'occasion d'une véritable réforme des marchés financiers. Cette fois, ce n'est plus seulement l'Europe qui est en cause.
Sur le plan européen, cela implique une plus grande convergence budgétaire et la mise enplace d'une véritable politique économique commune déjà mise à mal avec le refus de la Grande-Bretagne de participer au plan de soutien de l’euro alors que la Suède et la Pologne, deux pays qui ne font pas non plus partie de l’eurozone, ont choisi de le soutenir.
Sur le plan national, les Etats les plus endettés devront s’atteler à la mise en place effective de leurs plans de réductions des déficits et des dettes publiques avec à la clé des mesures de rigueur forcément impopulaires dans des pays souvent peu enclins à l’effort collectif. La marge de manœuvre des gouvernants est étroite. A moins que cette nouvelle crise ne soit enfin l'occasion d'une véritable réforme des marchés financiers. Cette fois, ce n'est plus seulement l'Europe qui est en cause.