
Le complexe d'El Hadhar à Annaba devra améliorer sa productivité considérée comme la plus faible du groupe. (photo ArcelorMittal)
ALGERIE/MAROC. L’Algérie comme le Maroc devraient être épargnés par les dernières suppressions d’emplois annoncées par ArcelorMittal. L’information a été confirmée en début de semaine par le ministre algérien du Travail, Tayeb Louh.
Le numéro un mondial de l’acier emploie 8.000 personnes en Algérie, essentiellement au complexe sidérurgique intégré d’El Hadjar à Annaba. Celui-ci est exploité en partenariat avec la société nationale Sider (qui en détient 30%), qui dispose de ses propres mines et d’une unité portuaire. Les deux hauts fourneaux produisent des aciers longs, des aciers plats et des tubes sans soudure utilisés notamment par l’industrie pétrolière.
Le numéro un mondial de l’acier emploie 8.000 personnes en Algérie, essentiellement au complexe sidérurgique intégré d’El Hadjar à Annaba. Celui-ci est exploité en partenariat avec la société nationale Sider (qui en détient 30%), qui dispose de ses propres mines et d’une unité portuaire. Les deux hauts fourneaux produisent des aciers longs, des aciers plats et des tubes sans soudure utilisés notamment par l’industrie pétrolière.
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La plus basse productivité du sidérurgiste
Mais la crise a tout de même des conséquences et l’an prochain, la production du site sera limitée à 800.000 tonnes d’acier au lieu des 1,3 millions de tonnes prévues initialement.
Le complexe est en outre engagé dans une profonde restructuration pour accroître sa productivité considérée comme la plus mauvaise du groupe avec 150 t par personne et par an contre un rendement moyen de 500 t en Europe.
En 2007, la direction d’ArcelorMittal Algérie a signé un accord avec le syndicat UGTA sur le départ à la retraite de 1.200 personnes, dont une grande partie ne devrait pas être remplacée.
Le complexe est en outre engagé dans une profonde restructuration pour accroître sa productivité considérée comme la plus mauvaise du groupe avec 150 t par personne et par an contre un rendement moyen de 500 t en Europe.
En 2007, la direction d’ArcelorMittal Algérie a signé un accord avec le syndicat UGTA sur le départ à la retraite de 1.200 personnes, dont une grande partie ne devrait pas être remplacée.
L'Algérie reste un marché porteur
L’Algérie avec ses grands travaux d'infrastructures reste une terre d’avenir pour les grands groupes sidérurgistes et plusieurs projets sont en négociations avec le gouvernement, y compris l’exploitation de nouvelles ressources minières, alors que les besoins locaux sont estimés à 5 millions de t. d’acier par an.
En septembre, ArcelorMittal avait annoncé son intention d’investir 1,5 Md$ (1,03 Md€) pour réaliser un nouveau complexe sidérurgique et une centrale électrique dans la région de Jijel (360 km à l’est d’Alger).
Au Maroc, le géant de l’acier est implanté à travers la Société nationale de Sidérurgie (Sonasid), reprise par Arcelor en 2006, dont la production est concentrée sur les produits longs destinés au bâtiment.
lire aussi Arcelor va supprimer 6000 emplois et Nouvelle réduction de la production chez Arcelor
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