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MAROC. Selon une étude indépendante commandée au Cabinet Roland Berger par la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), l'économie informelle pèse 21% du PIB du pays (hors secteur primaire) et 10% des importations formelles. Son poids est évalué à 170 milliards de dirhams (14,98 mrds€) dans le PIB non agricole (données 2014) et 40 milliards de dirhams (3,52 mrds€) dans les importations.
Dévoilée lundi 16 avril 2018 sur le site de la CGEM, l'enquête précise que l'économie informelle impacte 54% du poids du secteur textile-habillement, 32% du transport routier de marchandises, 31% du BTP et 26% de l'industrie agroalimentaire et tabac (hors secteur primaire). En tout, ce sont ainsi 2,4 millions de personnes qui travailleraient dans l'informel de production. Pire, 2,99 millions d'emplois dans le formel seraient menacés par l'informel.
Manque à gagner fiscal et sur les cotisations sociales pour l'Etat (évaluée à 34 milliards de dirhams), perte de chiffre d'affaires et de compétitivité pour les entreprises, règles d'hygiène non respectées et marchandises de moins bonne qualité pour les consommateurs finaux, l'informel nuit à tous les étages. Sans compter l'impact sur la qualité de l'emploi : précarité, instabilité, absence d'avantages sociaux, salaire moyen faible...
Dévoilée lundi 16 avril 2018 sur le site de la CGEM, l'enquête précise que l'économie informelle impacte 54% du poids du secteur textile-habillement, 32% du transport routier de marchandises, 31% du BTP et 26% de l'industrie agroalimentaire et tabac (hors secteur primaire). En tout, ce sont ainsi 2,4 millions de personnes qui travailleraient dans l'informel de production. Pire, 2,99 millions d'emplois dans le formel seraient menacés par l'informel.
Manque à gagner fiscal et sur les cotisations sociales pour l'Etat (évaluée à 34 milliards de dirhams), perte de chiffre d'affaires et de compétitivité pour les entreprises, règles d'hygiène non respectées et marchandises de moins bonne qualité pour les consommateurs finaux, l'informel nuit à tous les étages. Sans compter l'impact sur la qualité de l'emploi : précarité, instabilité, absence d'avantages sociaux, salaire moyen faible...
Renforcement de l'attractivité du formel
L'étude du Cabinet Roland Berger a recherché des solutions gagnantes appliquées dans d'autres pays comme la simplification des démarches administratives et fiscales pour les Tpe et les Pme en Turquie, la flexibilisation du contrat de travail en Slovaquie ou l'allègement de la fiscalité sur l'emploi au Chili. Grâce à un volet de mesures, la Turquie a fait baissé de 20% le poids de l'informel dans son économie en dix ans, le Chili de 10%.
Le Cabinet préconise de s'appuyer sur quatre piliers : le renforcement de l'attractivité du formel via une meilleure compétitivité des entreprises, l'accompagnement dans l'intégration des UPI (unités de production informelle) à l'économie formelle, la lutte contre les leviers de l'économie souterraine et l'assèchement de la contrebande. Parmi les mesures phares conseillées figurent notamment la simplification de la TVA, l'augmentation des droits de douane sur l'importation de certains produits finis, la création des conditions de transferts de la main d'oeuvre de contrebande à l'emploi productif formel. Autres points suggérés, la sensibilisation des consommateurs aux méfaits de l'économie informelle, la promotion de l'emploi formel et ses avantages et la baisse des plafonds du paiement en liquide autorisés.
Le Cabinet préconise de s'appuyer sur quatre piliers : le renforcement de l'attractivité du formel via une meilleure compétitivité des entreprises, l'accompagnement dans l'intégration des UPI (unités de production informelle) à l'économie formelle, la lutte contre les leviers de l'économie souterraine et l'assèchement de la contrebande. Parmi les mesures phares conseillées figurent notamment la simplification de la TVA, l'augmentation des droits de douane sur l'importation de certains produits finis, la création des conditions de transferts de la main d'oeuvre de contrebande à l'emploi productif formel. Autres points suggérés, la sensibilisation des consommateurs aux méfaits de l'économie informelle, la promotion de l'emploi formel et ses avantages et la baisse des plafonds du paiement en liquide autorisés.