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Gamal Abdulazim est soupçonné de faits de corruption (photo : Douanes égyptiennes)
ÉGYPTE. Gamal Abdelazim, président du service des douanes égyptiennes, a été arrêté, lundi 9 juillet 2018 pour "corruption, prise de profit et gaspillage de fonds publics". Il venait de recevoir une enveloppe d'un montant d'1 million de livres égyptiennes (près de 48 000 €) d'un homme d'affaires du secteur textile dont le nom n'a pas été divulgué.
Selon l'Autorité de contrôle de l'administration (ACA), qui livre l'information dans un communiqué, Gamal Abdelazim obtenait "des pots de vin pour favoriser la contrebande de biens interdits à l'importation et sans paiement des droits de douane".
Le président des douanes avait également demandé à ses salariés de "préparer des rapports contraires à la réalité afin de réduire les amendes sur les biens saisis", indique le communiqué.
Gamal Abdelazim avait été nommé en mai 2018 par l'ancien ministre des Finances, remplacé en juin 2018.
Depuis quelques mois et le lancement d'enquêtes par l'Autorité de contrôle de l'administration, plusieurs membres de ministères, le chef de l'agence d'achat d'aliments (FIHC), le gouverneur de la province de Menoufia (delta du Nil) et le vice-gouverneur d'Alexandrie sont tombés également pour des faits de corruption.
Selon l'ONG Transparency international, l'É gypte se place au 117e rang (sur 180 pays dans l'index 2017) sur la perception de la corruption. La corruption était le principal grief reproché par les manifestants lors de la révolution égyptienne en 2011 qui a chassé le président Hosni Moubarak.
Selon l'Autorité de contrôle de l'administration (ACA), qui livre l'information dans un communiqué, Gamal Abdelazim obtenait "des pots de vin pour favoriser la contrebande de biens interdits à l'importation et sans paiement des droits de douane".
Le président des douanes avait également demandé à ses salariés de "préparer des rapports contraires à la réalité afin de réduire les amendes sur les biens saisis", indique le communiqué.
Gamal Abdelazim avait été nommé en mai 2018 par l'ancien ministre des Finances, remplacé en juin 2018.
Depuis quelques mois et le lancement d'enquêtes par l'Autorité de contrôle de l'administration, plusieurs membres de ministères, le chef de l'agence d'achat d'aliments (FIHC), le gouverneur de la province de Menoufia (delta du Nil) et le vice-gouverneur d'Alexandrie sont tombés également pour des faits de corruption.
Selon l'ONG Transparency international, l'É gypte se place au 117e rang (sur 180 pays dans l'index 2017) sur la perception de la corruption. La corruption était le principal grief reproché par les manifestants lors de la révolution égyptienne en 2011 qui a chassé le président Hosni Moubarak.