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Le projet portant sur la mise en œuvre de Partenariats Public/Privé (PPP) dans les aires protégées en Méditerranée, lancé conjointement par le Plan Bleu et l’Agence Française de Développement en 2017, entre dans une phase concrète. «L’état des lieux des outils juridiques aujourd’hui disponibles a été bouclé. Cela nous a permis d’identifier les pays présentant un environnement favorable. Nous en avons retenu trois, l’Égypte, le Maroc et la Tunisie. Reste à choisir des sites pilotes pour préciser le mode opératoire à suivre » explique Nelly Bourlion, chargée de programme au Plan Bleu.
Trois parcs naturels, un par pays, sont d’ores et déjà pré- sélectionnés : Wadi El Gemal en Égypte, Ifrane au Maroc et Zaghouan en Tunisie, avec pour chacun d’eux des partenaires potentiels et des projets à réaliser. Les études de faisabilité, menées en 2018, devraient permettre de confirmer ou non ces choix.
Trois parcs naturels, un par pays, sont d’ores et déjà pré- sélectionnés : Wadi El Gemal en Égypte, Ifrane au Maroc et Zaghouan en Tunisie, avec pour chacun d’eux des partenaires potentiels et des projets à réaliser. Les études de faisabilité, menées en 2018, devraient permettre de confirmer ou non ces choix.
Faire des associations des relais locaux
Les études conduites dans les différents pays étudiés ont mis en évidence le rôle pivot joué par le secteur associatif en raison de son implantation sur le territoire. « Pour autant, il ne bénéficie pas des capitaux et des compétences commerciales que le secteur privé économique peut apporter. D’où l’importance de développer des PPP tripartites, associant des acteurs publics, privés et des associations qui peuvent jouer un rôle de relais sur le terrain » recommande Nelly Bourlion.
Cette formule tripartite présente aussi l’avantage de mieux associer les populations locales aux actions engagées. Elle constitue enfin un garde-fou. S’agissant d’aires protégées, il importe de s’assurer que les revenus générés par les activités développées bénéficient à ces territoires. Les menaces pesant sur la biodiversité ne pouvant être traitées séparément des questions économiques, sociales et culturelles, c’est donc un modèle global et intégré de gestion durable des aires protégées qu’il importe de déployer avec un cahier des charges bien précis.
Cette formule tripartite présente aussi l’avantage de mieux associer les populations locales aux actions engagées. Elle constitue enfin un garde-fou. S’agissant d’aires protégées, il importe de s’assurer que les revenus générés par les activités développées bénéficient à ces territoires. Les menaces pesant sur la biodiversité ne pouvant être traitées séparément des questions économiques, sociales et culturelles, c’est donc un modèle global et intégré de gestion durable des aires protégées qu’il importe de déployer avec un cahier des charges bien précis.
S’inscrire dans le long terme
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Construire des partenariats dans le long terme apparaît comme une autre des conditions nécessaires pour concilier protection de la biodiversité et retour sur investissement. L’objectif est de développer des activités génératrices de revenus, écologiquement soutenables et créatrices d’emplois. Ce qui permettra de garantir des revenus incitatifs aux opérateurs privés ainsi qu’une augmentation du niveau de vie des populations locales.
Le contexte international est aujourd’hui favorable au PPP. Il va dans le sens de l’Agenda 2030 et des 17 Objectifs pour le Développement Durable adoptés par l’ONU. Le projet porté par le Plan Bleu et l’AFD devrait permettre de proposer aux pays motivés un guide des bonnes pratiques pour le mettre en œuvre.
Le contexte international est aujourd’hui favorable au PPP. Il va dans le sens de l’Agenda 2030 et des 17 Objectifs pour le Développement Durable adoptés par l’ONU. Le projet porté par le Plan Bleu et l’AFD devrait permettre de proposer aux pays motivés un guide des bonnes pratiques pour le mettre en œuvre.