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Mariano Rajoy a répété 52 fois le mot « Constitution » ce 8 avril à la tribune du parlement espagnol (photo Moncloa)
ESPAGNE. C'est un vote sans surprise qui a confirmé le refus du Congreso (parlement espagnol) d'autoriser un scrutin d'auto-détermination de la Catalogne, que le président de la Generalitat Artur Mas a fixé au 9 novembre 2014.
La proposition en débat dans l'hémicycle madrilène ce 8 avril 2014 avait été validée par le parlement régional catalan afin d'obtenir le transfert de compétences (selon l'article 150.2 de la constitution espagnole) pour l’organisation de cette « consultation » sur l'indépendance de la Catalogne.
La sanction des députés espagnols demeure sans appel puisque les deux principaux partis, PSOE et PP, ont uni leurs forces pour rejeter cette demande à une très large majorité (299 voix « contre » sur 347 votes exprimés).
Le résultat était évidement joué d'avance, et l'argument principal de cette opposition au processus d'auto-détermination de la Catalogne a été répété à la tribune du Congreso par le président du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy : « Respect de la Constitution ».
Les partisans de l'indépendantisme catalan ont de leur côté déploré ce « vote pour interdire de voter ». Et dès la fin de la session au Parlement espagnol, Artur Mas est venu affirmer devant les micros et les caméras : « Le processus continue ».
Le scrutin sur l'auto-détermination reste donc fixé au 9 novembre 2014 en Catalogne.
Lire aussi : Fracture entre la Catalogne et le reste de l'Espagne
La proposition en débat dans l'hémicycle madrilène ce 8 avril 2014 avait été validée par le parlement régional catalan afin d'obtenir le transfert de compétences (selon l'article 150.2 de la constitution espagnole) pour l’organisation de cette « consultation » sur l'indépendance de la Catalogne.
La sanction des députés espagnols demeure sans appel puisque les deux principaux partis, PSOE et PP, ont uni leurs forces pour rejeter cette demande à une très large majorité (299 voix « contre » sur 347 votes exprimés).
Le résultat était évidement joué d'avance, et l'argument principal de cette opposition au processus d'auto-détermination de la Catalogne a été répété à la tribune du Congreso par le président du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy : « Respect de la Constitution ».
Les partisans de l'indépendantisme catalan ont de leur côté déploré ce « vote pour interdire de voter ». Et dès la fin de la session au Parlement espagnol, Artur Mas est venu affirmer devant les micros et les caméras : « Le processus continue ».
Le scrutin sur l'auto-détermination reste donc fixé au 9 novembre 2014 en Catalogne.
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