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ESPAGNE. Au terme du vote organisé lundi 9 novembre 2015 au parlement de Catalogne, l'image de l'assemblée régionale reflète assez bien les lignes de clivage politique. Les 135 députés du « Parlament » étaient appelés à se prononcer sur une motion concernant « la création d’un État catalan indépendant sous forme de république ». Le premier pas institutionnel vers l’indépendance en somme, que soixante douze parlementaires régionaux ont approuvé (contre soixante trois votes de rejet).
Cette majorité absolue a été ponctuée par des réactions très marquées sur les bancs de l'assemblée. D'un côté : les applaudissements des indépendantistes (regroupant les conservateurs de Convergencia Democratica de Catalunya et les partis de gauche Esquerra Republicana et CUP). Les « unionistes » (Partido Popular, Parti Socialiste Catalan et la formation de centre droit Ciutadan's) ont de leur côté sorti les drapeaux espagnol et catalan pour montrer leur désaccord dans l'hémicycle. Tandis que les députés de gauche de la coalition « Si que es Pot » se sont retrouvés isolés dans une option intermédiaire proposant de programmer un référendum sur l’autodétermination.
Car le consensus est désormais plus qu'improbable. La résolution adoptée ce 9 novembre élargit même un peu plus le fossé entre les indépendantistes et leurs opposants.
Inutile d’être devin pour prévoir la suite des événements. Le président du gouvernement espagnol Mariano Rajoy n'a d'ailleurs laissé aucune marge au suspense en indiquant, dès l'issue du vote au parlement catalan, son intention de saisir immédiatement le Conseil Constitutionnel. Ce dernier se réunira dans l'urgence cette semaine pour sanctionner le scrutin indépendantiste et lui retirer toute légitimité institutionnelle.
La seule inconnue concerne désormais l'élection du président de la Generalitat, puisque Artur Mas, candidat à sa propre réélection, ne dispose pas à cette heure d'une majorité absolue des voix. Mais quel que soit le représentant à cette charge, la motion adoptée ce 9 septembre 2015 au Parlament marque à coup sûr une escalade dans l'affrontement entre La Generalitat et La Moncloa.
À un mois et demi des élections générales en Espagne (prévues pour le 20 décembre 2015), le thème de l'indépendantisme catalan et de l'unité nationale qui en découle devient donc un enjeu encore plus important et sensible.
Cette majorité absolue a été ponctuée par des réactions très marquées sur les bancs de l'assemblée. D'un côté : les applaudissements des indépendantistes (regroupant les conservateurs de Convergencia Democratica de Catalunya et les partis de gauche Esquerra Republicana et CUP). Les « unionistes » (Partido Popular, Parti Socialiste Catalan et la formation de centre droit Ciutadan's) ont de leur côté sorti les drapeaux espagnol et catalan pour montrer leur désaccord dans l'hémicycle. Tandis que les députés de gauche de la coalition « Si que es Pot » se sont retrouvés isolés dans une option intermédiaire proposant de programmer un référendum sur l’autodétermination.
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Inutile d’être devin pour prévoir la suite des événements. Le président du gouvernement espagnol Mariano Rajoy n'a d'ailleurs laissé aucune marge au suspense en indiquant, dès l'issue du vote au parlement catalan, son intention de saisir immédiatement le Conseil Constitutionnel. Ce dernier se réunira dans l'urgence cette semaine pour sanctionner le scrutin indépendantiste et lui retirer toute légitimité institutionnelle.
La seule inconnue concerne désormais l'élection du président de la Generalitat, puisque Artur Mas, candidat à sa propre réélection, ne dispose pas à cette heure d'une majorité absolue des voix. Mais quel que soit le représentant à cette charge, la motion adoptée ce 9 septembre 2015 au Parlament marque à coup sûr une escalade dans l'affrontement entre La Generalitat et La Moncloa.
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