
Étienne Pauchant, président Fondateur de Mediterranean travel association (Meta)
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Econostrum.info : Quel est le poids de la croisière en Méditerranée par rapport aux autres marchés (balnéaire, culturel, etc.) ?
Etienne Pauchant : Il est tout petit. On parle chaque année d’environ 5 millions d’arrivées de croisiéristes en Europe sur environ 300 millions d’arrivées totales. Les têtes de ligne sont essentiellement en Europe (l’Espagne avec Barcelone, l’Italie et la France principalement), avec très peu d’embarquements sur les rives sud et est de la Méditerranée.
Un petit marché donc, en comparaison du balnéaire par exemple (33% du tourisme selon une estimation META), bien que le nombre de croisiéristes reste en progression constante.
De plus, les activités touristiques se multiplient. Du secteur balnéaire, aux croisières en passant par le ski, la randonnée : les activités sont variées et jusqu’ici aucun de ces différents marchés n’a été évalué quant à son poids sur le tourisme en Méditerranée.
Etienne Pauchant : Il est tout petit. On parle chaque année d’environ 5 millions d’arrivées de croisiéristes en Europe sur environ 300 millions d’arrivées totales. Les têtes de ligne sont essentiellement en Europe (l’Espagne avec Barcelone, l’Italie et la France principalement), avec très peu d’embarquements sur les rives sud et est de la Méditerranée.
Un petit marché donc, en comparaison du balnéaire par exemple (33% du tourisme selon une estimation META), bien que le nombre de croisiéristes reste en progression constante.
De plus, les activités touristiques se multiplient. Du secteur balnéaire, aux croisières en passant par le ski, la randonnée : les activités sont variées et jusqu’ici aucun de ces différents marchés n’a été évalué quant à son poids sur le tourisme en Méditerranée.
"Le paquebot devient l’objet même du désir"
Econostrum.info : Quelles évolutions constatez-vous dans ce secteur ?
E.P. : L’évolution la plus frappante est celle de la taille des bateaux de croisière. À la recherche de petites escales, plusieurs générations d’une même famille embarquent pour une croisière et espèrent satisfaire leurs besoins (sports, animations pour les enfants, restaurant, cinéma, détente, etc...). Ainsi, le gigantisme des paquebots est la plus nette évolution que j’ai pu constater. Le paquebot devient l’objet même du désir.
Les escales, elles, demeurent moins recherchées. En effet, il est parfois difficile d’accoster dans certains ports étroits et le temps d’embarquement et de débarquement s'avère très long. Bien que la demande pour les plus petites unités (bien souvent luxueuses et faciles d’accostage) croisse, les grands paquebots conservent la part belle sur les croisières méditerranéennes.
Autre évolution, de plus en plus de non européens viennent en croisières en Méditerranée. Et encore, les associations de croisiéristes regrettent, quant à elles, les difficultés d’obtention d’un visa, qui freine la venue de ces croisiéristes et joue donc sur leur activité.
Econostrum.info : Le printemps arabe a-t-il eu un impact sur la croisière en Méditerranée ?
E.P. : Le printemps arabe n’a eu aucun impact sur le marché de la croisière, puisque généralement les croisiéristes ne descendent pas du bateau. Aucun accident n’a été recensé lors du rapatriement des touristes. J’irai même plus loin, pour la première fois, le tourisme a apporté la paix et a été facteur de richesse, de PIB, d’emplois. La volonté de respecter la population et les touristes reste bien réelle.
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E.P. : L’évolution la plus frappante est celle de la taille des bateaux de croisière. À la recherche de petites escales, plusieurs générations d’une même famille embarquent pour une croisière et espèrent satisfaire leurs besoins (sports, animations pour les enfants, restaurant, cinéma, détente, etc...). Ainsi, le gigantisme des paquebots est la plus nette évolution que j’ai pu constater. Le paquebot devient l’objet même du désir.
Les escales, elles, demeurent moins recherchées. En effet, il est parfois difficile d’accoster dans certains ports étroits et le temps d’embarquement et de débarquement s'avère très long. Bien que la demande pour les plus petites unités (bien souvent luxueuses et faciles d’accostage) croisse, les grands paquebots conservent la part belle sur les croisières méditerranéennes.
Autre évolution, de plus en plus de non européens viennent en croisières en Méditerranée. Et encore, les associations de croisiéristes regrettent, quant à elles, les difficultés d’obtention d’un visa, qui freine la venue de ces croisiéristes et joue donc sur leur activité.
Econostrum.info : Le printemps arabe a-t-il eu un impact sur la croisière en Méditerranée ?
E.P. : Le printemps arabe n’a eu aucun impact sur le marché de la croisière, puisque généralement les croisiéristes ne descendent pas du bateau. Aucun accident n’a été recensé lors du rapatriement des touristes. J’irai même plus loin, pour la première fois, le tourisme a apporté la paix et a été facteur de richesse, de PIB, d’emplois. La volonté de respecter la population et les touristes reste bien réelle.
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