
La liquidation de sa filiale Arjowiggins aura été fatale au groupe Sequana (photo : Arjowiggins)
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FRANCE. Après la liquidation judiciaire de l'usine de Bessé-sur-Braye de sa filiale Arjowiggins Papiers Couchés (532 M€ de chiffre d'affaires et 2 300 salariés en 2017), fin mars 2019, et la cession partielle de son autre unité du Bourray avec 800 licenciements à la clef, le groupe Sequana (2,8 mrds€ de chiffre d'affaires et 7 800 salariés à fin 2017) doit également jeter l'éponge. Mercredi 15 mai 2019, il a en effet été placé également en liquidation judiciaire par le tribunal de commerce de Nanterre.
Le groupe indique, dans un communiqué, que cette décision "résulte de l'impossibilité pour Sequana, à la suite de l'arrêt rendu par la Cour d'appel de Londres dans le litige l'opposant au groupe BAT Industries plc, de présenter un plan de redressement lui permettant d'apurer son passif". La justice britannique l'a effectivement condamné, début février 2019, à verser 135 M€ de dividende à BAT.
Dans le même texte, Sequana précise que "la plupart des sociétés du groupe Arjowiggins ayant fait l'objet de procédures collectives, Sequana n'est pas en mesure de faire face aux engagements pris en leur faveur ni de financer plus longtemps son exploitation et ses frais de contentieux".
Autre filiale du groupe, Antalis (2,3 mrds€ de chiffre d'affaires et 5 200 salariés en 2018), spécialisé dans la distribution de papiers, de solutions d'emballage et de communication visuelle, poursuit son "processus de recherche d'une nouvelle structure actionnariale appelée à lui donner les moyens de son développement et de la mise en oeuvre de son plan stratégique", note également le communiqué.
Le groupe indique, dans un communiqué, que cette décision "résulte de l'impossibilité pour Sequana, à la suite de l'arrêt rendu par la Cour d'appel de Londres dans le litige l'opposant au groupe BAT Industries plc, de présenter un plan de redressement lui permettant d'apurer son passif". La justice britannique l'a effectivement condamné, début février 2019, à verser 135 M€ de dividende à BAT.
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Autre filiale du groupe, Antalis (2,3 mrds€ de chiffre d'affaires et 5 200 salariés en 2018), spécialisé dans la distribution de papiers, de solutions d'emballage et de communication visuelle, poursuit son "processus de recherche d'une nouvelle structure actionnariale appelée à lui donner les moyens de son développement et de la mise en oeuvre de son plan stratégique", note également le communiqué.