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Photo Wikipedia
GRECE. « Vous n’êtes pas seuls, ne perdez pas espoir! ». Le pape François visiblement ému s’adresse aux réfugiés du camp de Moria à l’île de Lesbos première porte d’entrée des migrants en Europe. À ses côtés, son homologue orthodoxe, le patriarche œcuménique Bartholomé 1 et l’évêque Leronymos, le chef de l’église orthodoxe grecque. Les trois hommes ont signé au sein même du camp de Moria où sont enfermés dans des conditions misérables 3 000 réfugiés, une déclaration commune appelant le monde à faire preuve de « courage » face à la crise humanitaire des migrants.
Cette visite sous haute sécurité a été retransmise en direct sur tous les médias grecs minute par minute depuis l’arrivée de l’avion d’Alitalia flanqué des drapeaux du Vatican et de la république hellénique, jusqu'au départ du pape, quelques heures plus tard.
Une visite hautement symbolique qui vise à attirer l’attention mondiale sur la question des réfugiés et sur le rôle de la Grèce dans l’accueil qu’elle leur réserve.
C’est en tout cas ainsi que la perçoit Sotiris Alexopoulos militant très engagé auprès des réfugiés sur le port du Pirée. « Avec tout le pouvoir économique et politique qu’il a, et il en a, il doit intervenir pour que la mer Egée ne soit plus un cimetière et pour que le Moyen Orient soit pacifié afin que ces gens rentrent chez eux ».
Une demande largement partagée par tous les réfugiés qui ont voulu toucher le pape, lui donner des dessins, ou être béni, avec ce moment particulièrement émouvant quand un enfant s’est jeté à ses pieds en pleurant .
Cette visite sous haute sécurité a été retransmise en direct sur tous les médias grecs minute par minute depuis l’arrivée de l’avion d’Alitalia flanqué des drapeaux du Vatican et de la république hellénique, jusqu'au départ du pape, quelques heures plus tard.
Une visite hautement symbolique qui vise à attirer l’attention mondiale sur la question des réfugiés et sur le rôle de la Grèce dans l’accueil qu’elle leur réserve.
C’est en tout cas ainsi que la perçoit Sotiris Alexopoulos militant très engagé auprès des réfugiés sur le port du Pirée. « Avec tout le pouvoir économique et politique qu’il a, et il en a, il doit intervenir pour que la mer Egée ne soit plus un cimetière et pour que le Moyen Orient soit pacifié afin que ces gens rentrent chez eux ».
Une demande largement partagée par tous les réfugiés qui ont voulu toucher le pape, lui donner des dessins, ou être béni, avec ce moment particulièrement émouvant quand un enfant s’est jeté à ses pieds en pleurant .
"Nous sommes tous des migrants"
Les trois religieux qui d’une même et seule voix refusent de faire le distinguo entre réfugiés et migrants économiques, ont par la suite discuté et déjeuné avec des réfugiés et des traducteurs dans un simple conteneur du camp.Un repas tout aussi simple et sans viande selon la télévision grecque pour respecter le jeune orthodoxe de Pâques .
Si cette visite est annoncée comme strictement humanitaire par le St Père, elle n’en a pas moins une portée politique d’autant que le pape est rentré au Vatican avec dans son avion trois familles tirées au sort de réfugiés syriens, arrivés avant la date fatidique du 20 mars.
Pour Odysseas Boudouris, nouveau secrétaire général à la question migratoire, qui s’était rendu la veille à Lesbos pour préparer cette visite, « le vrai problème est là. L’Europe refuse d’accueillir des réfugiés, et tant qu’elle restera sur cette politique nous serons dans l’impasse » .Pour ce chirurgien fondateur de la section grecque de MSF « l’Europe doit aller au-delà des 72 000 relocalisations octroyées à la Turquie ou des 63 000 offertes à la Grèce » .
Un point de vue défendu par le St Père qui a souligné dés son arrivée à Lesbos que « les réfugiés ne sont pas des nombres, ce sont des humains avec des visages, des noms, des histoires, et ils doivent être traités comme tels » . La visite papale s’est terminée par une prière commune sur le port de Lesbos où les trois dignitaires ont lancé trois couronnes de fleurs à la mémoire des réfugiés morts noyés dans leur traversée depuis la Turquie. « Nous sommes tous des migrants » a lancé le pape. « Ne l’oublions pas ».
Si cette visite est annoncée comme strictement humanitaire par le St Père, elle n’en a pas moins une portée politique d’autant que le pape est rentré au Vatican avec dans son avion trois familles tirées au sort de réfugiés syriens, arrivés avant la date fatidique du 20 mars.
Pour Odysseas Boudouris, nouveau secrétaire général à la question migratoire, qui s’était rendu la veille à Lesbos pour préparer cette visite, « le vrai problème est là. L’Europe refuse d’accueillir des réfugiés, et tant qu’elle restera sur cette politique nous serons dans l’impasse » .Pour ce chirurgien fondateur de la section grecque de MSF « l’Europe doit aller au-delà des 72 000 relocalisations octroyées à la Turquie ou des 63 000 offertes à la Grèce » .
Un point de vue défendu par le St Père qui a souligné dés son arrivée à Lesbos que « les réfugiés ne sont pas des nombres, ce sont des humains avec des visages, des noms, des histoires, et ils doivent être traités comme tels » . La visite papale s’est terminée par une prière commune sur le port de Lesbos où les trois dignitaires ont lancé trois couronnes de fleurs à la mémoire des réfugiés morts noyés dans leur traversée depuis la Turquie. « Nous sommes tous des migrants » a lancé le pape. « Ne l’oublions pas ».