
Jacqueline Gourault a réussi son premier examen face aux deux responsables corses (photo : Gouvernement français)
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CORSE. Gilles Simeoni et Jean-Guy Talamoni, les nouveaux respectivement président du conseil exécutif de Corse et président de l'Assemblée de Corse, sont sortis ravis de leur première rencontre, vendredi 5 janvier 2018 à Ajaccio, avec Jacqueline Gourault. Désignée en juin 2017 ministre auprès du ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, cette ancienne sénatrice de Loir-et-Cher s'est vu confiée par le Premier ministre le suivi du dossier corse le 12 décembre 2017, après la victoire des nationalistes aux élections territoriales.
"On est clairement en présence d'un déblocage de la question constitutionnelle, ce qui n'est pas rien !", souligne Jean-Guy Talamoni. "Nous avons acté ensemble la nécessité d'inscrire notre dialogue dans la perspective de la révision constitutionnelle générale qui est prévue", poursuit-il évoquant la révision constitutionnelle annoncée par Emmanuel Macron pour rendre le Parlement "plus resserré et plus efficace". Pour Gilles Siméoni, "ce qui est d'ores et déjà acté c'est qu'il y aura un travail sur la façon de prendre en compte les demandes de la Corse dans le cadre de cette révision constitutionnelle."
Les nationalistes au pouvoir en Corse réclament notamment une cooficialité de la langue corse et du Français, le statut de résident corse et l'amnistie des prisonniers qualifiés de "politiques".
De son côté, la "Madame Corse" du gouvernement français a évoqué des "discussions très intéressantes", une "ambiance positive" ainsi qu'"un état d'esprit extrêmement constructif". Les deux hommes forts de la Corse restent cependant prudents. "les discussions vont se jouer sur plusieurs semaines, voire plusieurs mois", prévient Gilles Siméoni.
Edouard Philippe, premier ministre français, doit recevoir à Paris les deux dirigeants de l'île de Beauté le 22 janvier 2018. Le président du Sénat, Gérard Larcher, également mais à une date non encore communiquée.
"On est clairement en présence d'un déblocage de la question constitutionnelle, ce qui n'est pas rien !", souligne Jean-Guy Talamoni. "Nous avons acté ensemble la nécessité d'inscrire notre dialogue dans la perspective de la révision constitutionnelle générale qui est prévue", poursuit-il évoquant la révision constitutionnelle annoncée par Emmanuel Macron pour rendre le Parlement "plus resserré et plus efficace". Pour Gilles Siméoni, "ce qui est d'ores et déjà acté c'est qu'il y aura un travail sur la façon de prendre en compte les demandes de la Corse dans le cadre de cette révision constitutionnelle."
Les nationalistes au pouvoir en Corse réclament notamment une cooficialité de la langue corse et du Français, le statut de résident corse et l'amnistie des prisonniers qualifiés de "politiques".
De son côté, la "Madame Corse" du gouvernement français a évoqué des "discussions très intéressantes", une "ambiance positive" ainsi qu'"un état d'esprit extrêmement constructif". Les deux hommes forts de la Corse restent cependant prudents. "les discussions vont se jouer sur plusieurs semaines, voire plusieurs mois", prévient Gilles Siméoni.
Edouard Philippe, premier ministre français, doit recevoir à Paris les deux dirigeants de l'île de Beauté le 22 janvier 2018. Le président du Sénat, Gérard Larcher, également mais à une date non encore communiquée.