
Le premier ministre grec Alexis Tsipras se trouve menacé d'élections anticipées avec la reconnaissance du nom de Macédoine du Nord (photo : UE)
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GRÈCE / MACÉDOINE DU NORD. Coup de théâtre en Grèce. Alors que le Parlement macédonien vient d' adopter son nouveau nom, République de Macédoine du nord - issu des accords de Prespes (Prespa) signés au printemps 2018 entre le premier ministre grec Alexis Tsipras et son homologue nord-macédonien Zoran Zaev -, en Grèce, la prochaine ratification de cet accord crée une crise politique. Et menace du même coup de provoquer des élections anticipées. Après avoir accepté la démission de son ministre de la Défense, qui lui a néanmoins assuré que, s’il refuse de ratifier l’accord de Prespes, il ne fera pas tomber le gouvernement lors du vote de confiance, le premier ministre grec explique, très applaudi, dans une conférence prévue de longue date, pourquoi cet accord est une occasion unique à ne pas rater.
"Cet accord est historique, on l’a dit, avantageux d’un point de vue économique, on l’a dit. Et moi je veux ajouter en plus : patriotique ! Car le vrai patriotisme n’est pas de haïr la patrie des autres, son voisin. Le vrai patriotisme, c’est de se battre pour que ton pays devienne une économie pacifique qui fait prospérer la région", souligne-t-il.
Le patriotisme d’une autre époque se trouve au centre des débats. Toute l’opposition, des conservateurs aux communistes en passant par les députés néonazis, accuse Alexis Tsipras de trahison car, il accepte que le pays voisin de la Grèce utilise le mot Macédoine. Or, la Macédoine occidentale est une région grecque frontalière.
Sept députés libéraux du parti "To Potami" (La rivière) devraient en revanche lui apporter leur soutien le jour de la ratification du traité prévue d'ici la fin du mois de janvier 2019. D’où la confiance affichée du gouvernement. Mais personne n’exclut un faux bond inattendu qui mènerait à des législatives anticipées si redoutées.
Selon les derniers sondages, le chef de l'opposition conservatrice - qui flirte sur la question avec l'extrême-droite et les thèses du parti néo-nazi grec - est donne gagnant avec plus de six points d'avance sur son rival, l'actuel premier ministre.
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