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TURQUIE. Berat Albayrak, nouveau ministre turc des Finances et du Trésor, tout juste nommé, lundi 9 juillet 2018, par ... son beau-père Recep Tayyip Erdogan réélu président, veut juguler l'inflation. "Dans la période à venir, nous allons oeuvrer d'une manière intensive pour ramener l'inflation à un chiffre", indiquait-il, mardi 10 juillet 2018, lors de la passation de pouvoirs avec son prédécesseur.
Le pays subit une surchauffe économique avec une inflation à 15,39% en juin 2018 sur un an - un taux record depuis 2003 - et un déficit important des comptes courants. La livre turque a plusieurs fois été mise à mal ces dernières semaines. La devise perdait encore de sa valeur sur les marchés financiers après la nomination de Berat Albayrak (3,5% lundi soir face au dollar) mais aussi la décision de Recep Tayyip Erdogan de modifier l'organisation de la Banque centrale turque (CBRT) en désignant lui-même le gouverneur et son équipe. Ceci fait craindre pour l'indépendance de la CBRT alors que Christine Lagarde avait déjà tiré la sonnette d'alarme fin mai 2018. La directrice du Fonds monétaire international (FMI) indiquait : " certains commentaires ont alerté la communauté internationale, et en particulier les investisseurs sur le fait que la banque centrale de Turquie pouvait être sous la direction, les ordres et l'influence du pouvoir (...) quand il s'agit de politique monétaire, il est toujours souhaitable que les dirigeants politiques laissent les gouverneurs de banques centrales faire leur travail et garantissent leur indépendance."
Le président réélu refuse toute hausse des taux d'intérêts, pourtant solution pour limiter l'inflation selon les experts.
Jusqu'alors ministre de l'Energie, Berat Albayrak (40 ans), ancien dirigeant de Calik Holding (textile et médias), affirme vouloir "donner un exemple au monde" et "appliquer une politique monétaire vigoureuse et énergique."
Le pays subit une surchauffe économique avec une inflation à 15,39% en juin 2018 sur un an - un taux record depuis 2003 - et un déficit important des comptes courants. La livre turque a plusieurs fois été mise à mal ces dernières semaines. La devise perdait encore de sa valeur sur les marchés financiers après la nomination de Berat Albayrak (3,5% lundi soir face au dollar) mais aussi la décision de Recep Tayyip Erdogan de modifier l'organisation de la Banque centrale turque (CBRT) en désignant lui-même le gouverneur et son équipe. Ceci fait craindre pour l'indépendance de la CBRT alors que Christine Lagarde avait déjà tiré la sonnette d'alarme fin mai 2018. La directrice du Fonds monétaire international (FMI) indiquait : " certains commentaires ont alerté la communauté internationale, et en particulier les investisseurs sur le fait que la banque centrale de Turquie pouvait être sous la direction, les ordres et l'influence du pouvoir (...) quand il s'agit de politique monétaire, il est toujours souhaitable que les dirigeants politiques laissent les gouverneurs de banques centrales faire leur travail et garantissent leur indépendance."
Le président réélu refuse toute hausse des taux d'intérêts, pourtant solution pour limiter l'inflation selon les experts.
Jusqu'alors ministre de l'Energie, Berat Albayrak (40 ans), ancien dirigeant de Calik Holding (textile et médias), affirme vouloir "donner un exemple au monde" et "appliquer une politique monétaire vigoureuse et énergique."