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Le Pdg de Cevital figure parmi les hommes d'affaires incarcérés (photo : Cevital)
ALGÉRIE. Fin mars 2019, une centaine de personnalités algériennes de la politique et des affaires, soupçonnées de corruption ou d'abus de pouvoir, se voyaient confisquer leurs passeports et interdire de quitter le pays. Le président du Forum des chefs d'entreprise (FCE) Ali Haddad (pdg du groupe ETRHB) se trouvait dans le même temps poussé à la démission après avoir été arrêté à la frontière tunisienne avec des devises non-déclarées. Tous étaient des soutiens invétérés au cinquième mandat d'Abdelaziz Bouteflika auquel l'ancien président a dû renoncer avant de quitter son siège et d'être, provisoirement, remplacé par Adelkader Bensalah en attendant une nouvelle élection.
L'acte deux de cette opération "mains propres" a débuté, dimanche 22 avril 2019, avec les arrestations de plusieurs hommes d'affaires, proches du clan Bouteflika, dont les quatre frères Kouninef (Redha, Abdelkader, Karim, Noah), soupçonnés de "non respect des engagements contenus dans des contrats conclus avec l'Etat, trafic d'influence pour obtenir d'indus avantages et détournement de foncier". Autre homme très influent interpellé, Issad Rebrab. Le Pdg du groupe Cevital (acquéreur en France du groupe Fagor Brandt en 2014), considéré comme la première fortune d'Algérie, est accusé de "fausse déclaration relatives au transfert de capitaux de et vers l'étranger et de surfacturation dans des opérations d'importation de matériel et importation de matériels usagés alors qu'il avait bénéficié des avantages douaniers, fiscaux et bancaires". Il a été placé sous mandat de dépôt, mardi 23 avril 2019, et incarcéré à la prison d'El Harrach (banlieue d'Alger).
Autres personnalités aussi inquiétées, l'ancien Premier ministre Ahmed Ouyahia et le ministre des Finances en poste Mohamed Loukal, également très proches de l'ancien président de la République. La justice leur reproche un gaspillage de deniers publics et des abus de pouvoir.
L'acte deux de cette opération "mains propres" a débuté, dimanche 22 avril 2019, avec les arrestations de plusieurs hommes d'affaires, proches du clan Bouteflika, dont les quatre frères Kouninef (Redha, Abdelkader, Karim, Noah), soupçonnés de "non respect des engagements contenus dans des contrats conclus avec l'Etat, trafic d'influence pour obtenir d'indus avantages et détournement de foncier". Autre homme très influent interpellé, Issad Rebrab. Le Pdg du groupe Cevital (acquéreur en France du groupe Fagor Brandt en 2014), considéré comme la première fortune d'Algérie, est accusé de "fausse déclaration relatives au transfert de capitaux de et vers l'étranger et de surfacturation dans des opérations d'importation de matériel et importation de matériels usagés alors qu'il avait bénéficié des avantages douaniers, fiscaux et bancaires". Il a été placé sous mandat de dépôt, mardi 23 avril 2019, et incarcéré à la prison d'El Harrach (banlieue d'Alger).
Autres personnalités aussi inquiétées, l'ancien Premier ministre Ahmed Ouyahia et le ministre des Finances en poste Mohamed Loukal, également très proches de l'ancien président de la République. La justice leur reproche un gaspillage de deniers publics et des abus de pouvoir.