
Coordonner l'extension des réseaux optiques avec les grands chantiers routiers ou d'acheminement de l'eau, une recommandation de la Banque mondiale (photo Banque mondiale)
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MENA. Le haut débit fixe ou mobile reste trop peu développé dans le monde arabe, estime un rapport de la Banque mondiale, qui révèle qu’un quart des ménages seulement, hors pays du Golfe, y ont accès.
En cause, la cherté du service. Au Maroc, le prix d’un abonnement au haut débit mobile équivaut à un tiers de ses revenus pour 40 % de la population. En Tunisie, il constitue une dépense onze fois plus élevée qu’en Turquie.
En cause aussi, le déficit d’infrastructures. En Algérie, en Cisjordanie ou à Gaza, le haut débit mobile n’existe pas.
Conséquence, le nombre de sites Internet hébergés dans la région MENA ne représente que 0,198 % du total mondial. Et seuls sept pays de la région, presque tous situés dans le Golfe, ont lancé des services commerciaux 4G.
Or, selon les experts de la Banque mondiale, la qualité de l’accès au haut débit constitue un élément-clé pour le développement de l’économie, car elle renforce la compétitivité des services et stimule les IDE.
Les auteurs du rapport suggèrent donc une série de stratégies à l'intention des pays de la région MENA pour une réforme de leur secteur Internet, dont la mutualisation des réseaux de fibres optiques utilisés par les grandes compagnies d’État, comme en Algérie ou en Libye, l’ouverture à la concurrence et le recours aux partenariats public-privé.
En cause, la cherté du service. Au Maroc, le prix d’un abonnement au haut débit mobile équivaut à un tiers de ses revenus pour 40 % de la population. En Tunisie, il constitue une dépense onze fois plus élevée qu’en Turquie.
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Les auteurs du rapport suggèrent donc une série de stratégies à l'intention des pays de la région MENA pour une réforme de leur secteur Internet, dont la mutualisation des réseaux de fibres optiques utilisés par les grandes compagnies d’État, comme en Algérie ou en Libye, l’ouverture à la concurrence et le recours aux partenariats public-privé.