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MEDITERRANEE. Un consortium coordonné par Ineris (Institut national de l'environnement industriel et des risques - France) avec le Citepa (Centre interprofessionnel technique d'études de la pollution atmosphérique), le Cerema (Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement) et Plan Bleu (issu du Plan d'action pour la Méditerranée du Programme des Nations unies pour l'environnement) livre les conclusions de son étude de faisabilité technique sur la mise en oeuvre d'une zone de réduction des émissions de navires (ECA) en Méditerranée.
Selon le document, "le transport maritime est une source importante d’émission de polluants atmosphériques dont les impacts sur la qualité de l'air des villes portuaires est important. En raison de leur transport à grande distance et de leur chimie complexe, les émissions provenant du transport maritime peuvent également dégrader la qualité de l'air à l’intérieur des terres". D'après une étude épidémiologique publiée en 2007 par Corbette et al., ces émissions seraient à l'origine d'environ 60 000 décès prématurés par an près des côtes d'Europe, d'Asie de l'Est et d'Asie du Sud.
Selon le document, "le transport maritime est une source importante d’émission de polluants atmosphériques dont les impacts sur la qualité de l'air des villes portuaires est important. En raison de leur transport à grande distance et de leur chimie complexe, les émissions provenant du transport maritime peuvent également dégrader la qualité de l'air à l’intérieur des terres". D'après une étude épidémiologique publiée en 2007 par Corbette et al., ces émissions seraient à l'origine d'environ 60 000 décès prématurés par an près des côtes d'Europe, d'Asie de l'Est et d'Asie du Sud.
Trois scénarios
L'étude a permis d'évaluer la faisabilité de l'installation d'une NECA (zone de réduction des émissions d'oxydes d'azote) et/ou d'une SECA (zone de réduction des émissions d'oxydes de souffre) qui impacteraient les navires croisant en Méditerranée. Le projet, baptisé Ecamed, bénéficie du soutien du ministère français de la la Transition écologique et solidaire.
Ses conclusions montrent l'intérêt de la mise en place d'une telle mesure et en présente les bénéfices pour les villes portuaires.
Ecamed développe trois scénarios : la réduction supplémentaire à 0,1% de la teneur en soufre dans les carburants utilisés par rapport à Cap global 2020 (0,5% à partir du 1er janvier 2020), la réduction des émissions d'oxydes d'azote en équipant de 50 à 100% les moteurs de bateaux circulant dans ces zones pour les rendre plus propres, et le troisième consiste en une combinaison des deux premiers scénarios.
Ceci "conduirait à des bénéfices pour la santé au moins trois fois plus élevés que les coûts", précise le consortium.
Voir la synthèse de l'étude
Ses conclusions montrent l'intérêt de la mise en place d'une telle mesure et en présente les bénéfices pour les villes portuaires.
Ecamed développe trois scénarios : la réduction supplémentaire à 0,1% de la teneur en soufre dans les carburants utilisés par rapport à Cap global 2020 (0,5% à partir du 1er janvier 2020), la réduction des émissions d'oxydes d'azote en équipant de 50 à 100% les moteurs de bateaux circulant dans ces zones pour les rendre plus propres, et le troisième consiste en une combinaison des deux premiers scénarios.
Ceci "conduirait à des bénéfices pour la santé au moins trois fois plus élevés que les coûts", précise le consortium.
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