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LIBYE. Après avoir annoncé depuis Benghazi la fin de l'accord de Skhirat la veille, le maréchal Khalifa Haftar a confirmé lors de son voyage à Tunis qu'il considérait ce texte, aussi désigné par le terme "accord politique", signé au Maroc sous l'égide de l'Onu, comme caduque. "Toutes les discussions qui commencent à Ghadamès et qui finissent à Tunis et qui passent par Genève et Skhirat n'ont été que de l'encre sur le papier", poursuit l'homme fort de l'Est de la Libye pour qui, désormais, "tous les corps issus de cet accord perdent automatiquement leur légitimité, contestée déjà dès le premier jour de leur fonction." Officiellement l'accord devait effectivement s'achever le 17 décembre 2017, deux ans après sa signature.
Et pourtant.... Le 14 décembre 2017, le Conseil de sécurité de l'Onu se fendait d'un communiqué indiquant que ce texte demeurait "le seule cadre viable" pour mettre la fin à la crise politique. Son président, le Japonais Koro Bessho, précisait qu’il" importe d’unifier et de renforcer, « sous contrôle civil », les forces armées libyennes et d’avoir des institutions économiques nationales libyennes, qui devront continuer de fonctionner dans l’intérêt de tous les Libyens. Le Gouvernement d’entente nationale, réaffirme le Conseil, doit être le « seul » à exercer un contrôle effectif sur ces institutions." Il en appelait aux parties à se conformer "au droit international humanitaire et au droit international des droits de l’homme et soulignait que "quiconque est responsable de violations ou d’atteintes à ces droits « doit répondre de ses actes ».
Le Conseil de sécurité demandait également à tous les Libyens de respecter le cessez-le-feu, conformément à la Déclaration conjointe publiée à l’issue de la réunion à Paris, le 25 juillet 2017.
L'accord de Skhirat avait permis, non sans mal sur le terrain, l'émergence d'un Gouvernement d'union nationale (GNA) dont le mandat n'était renouvelable qu'une seule fois. Basé à Tripoli, son dirigeant Fayez al-Sarraj, n'a jamais pu obtenir la confiance du Parlement élu basé lui à l'Est et répondant à un gouvernement parallèle avec comme bras armé le maréchal Haftar.
L'Onu, via son émissaire spécial Ghassan Salamé, compte pourtant mettre en place des élections présidentielles en 2018. Réunis à Tunis dimanche 17 décembre 2017, les ministres des Affaires étrangères tunisien, égyptien et algérien ont décidé de "renouveler leur soutien à l'accord politique comme cadre de la solution politique en Libye".
Et pourtant.... Le 14 décembre 2017, le Conseil de sécurité de l'Onu se fendait d'un communiqué indiquant que ce texte demeurait "le seule cadre viable" pour mettre la fin à la crise politique. Son président, le Japonais Koro Bessho, précisait qu’il" importe d’unifier et de renforcer, « sous contrôle civil », les forces armées libyennes et d’avoir des institutions économiques nationales libyennes, qui devront continuer de fonctionner dans l’intérêt de tous les Libyens. Le Gouvernement d’entente nationale, réaffirme le Conseil, doit être le « seul » à exercer un contrôle effectif sur ces institutions." Il en appelait aux parties à se conformer "au droit international humanitaire et au droit international des droits de l’homme et soulignait que "quiconque est responsable de violations ou d’atteintes à ces droits « doit répondre de ses actes ».
Le Conseil de sécurité demandait également à tous les Libyens de respecter le cessez-le-feu, conformément à la Déclaration conjointe publiée à l’issue de la réunion à Paris, le 25 juillet 2017.
L'accord de Skhirat avait permis, non sans mal sur le terrain, l'émergence d'un Gouvernement d'union nationale (GNA) dont le mandat n'était renouvelable qu'une seule fois. Basé à Tripoli, son dirigeant Fayez al-Sarraj, n'a jamais pu obtenir la confiance du Parlement élu basé lui à l'Est et répondant à un gouvernement parallèle avec comme bras armé le maréchal Haftar.
L'Onu, via son émissaire spécial Ghassan Salamé, compte pourtant mettre en place des élections présidentielles en 2018. Réunis à Tunis dimanche 17 décembre 2017, les ministres des Affaires étrangères tunisien, égyptien et algérien ont décidé de "renouveler leur soutien à l'accord politique comme cadre de la solution politique en Libye".