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LIBYE / TURQUIE. La tension monte entre Ankara et Khalifa Haftar. Voici deux jours, le maréchal libyen accusait les autorités turques de soutenir militairement le gouvernement d'unité nationale (GNA), contre qui il mène une bataille depuis début avril 2019 pour la prise de Tripoli. Malgré l'embargo sur les armes décrété par l'Onu en 2011, le président Recep Tayyip Erdogan a reconnu en fournir au GNA et a communiqué sur la signature d'un accord de coopération militaire avec le gouvernement reconnu par la communauté internationale.
Khalifa Haftar a non seulement menacé de s'en prendre aux intérêts turcs, mais a demandé à ses forces d'attaquer les navires de ce pays croisant dans les eaux libyennes. Un drone turc de type Bayraktar, survolant l'aéroport international de Mitiga, a même été abattu au décollage. Il faut dire que le maréchal peine à conquérir la capitale - il a subit un gros revers le 27 juin 2019 -, et l'arrivée des Turcs dans la bataille contrarie ses plans de devenir le seul maître de la Libye.
Dimanche 30 juin 2019, les Turcs haussaient le ton et réclamaient la libération immédiate de six de ses ressortissants capturés le même jour par les forces du maréchal Haftar. "La détention de six de nos concitoyens par des milices illégales liées à Haftar est un acte de violence et de piraterie", soulignait, dimanche 30 juin 2019 dans un communiqué, Mevlut Cavusoglu. "Nous nous attendons à ce que nos concitoyens soient libérés immédiatement", poursuit le ministre turc des Affaires étrangères, affirmant que, dans le cas contraire, les ravisseurs deviendraient des "cibles légitimes."
"ll y aura un prix très élevé à payer à toute attitude hostile ou attaque (...) Nous riposterons de la façon la plus efficace et forte", appuie son homologue à la Défense, Hulusi Akar.
Khalifa Haftar a non seulement menacé de s'en prendre aux intérêts turcs, mais a demandé à ses forces d'attaquer les navires de ce pays croisant dans les eaux libyennes. Un drone turc de type Bayraktar, survolant l'aéroport international de Mitiga, a même été abattu au décollage. Il faut dire que le maréchal peine à conquérir la capitale - il a subit un gros revers le 27 juin 2019 -, et l'arrivée des Turcs dans la bataille contrarie ses plans de devenir le seul maître de la Libye.
Dimanche 30 juin 2019, les Turcs haussaient le ton et réclamaient la libération immédiate de six de ses ressortissants capturés le même jour par les forces du maréchal Haftar. "La détention de six de nos concitoyens par des milices illégales liées à Haftar est un acte de violence et de piraterie", soulignait, dimanche 30 juin 2019 dans un communiqué, Mevlut Cavusoglu. "Nous nous attendons à ce que nos concitoyens soient libérés immédiatement", poursuit le ministre turc des Affaires étrangères, affirmant que, dans le cas contraire, les ravisseurs deviendraient des "cibles légitimes."
"ll y aura un prix très élevé à payer à toute attitude hostile ou attaque (...) Nous riposterons de la façon la plus efficace et forte", appuie son homologue à la Défense, Hulusi Akar.