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LIBYE. "Nous ne voulons pas que cette guerre dure. Nous souhaitons une issue rapide." Se confiant dans les colonnes de l'hebdomadaire français Le Journal du Dimanche, le 26 mai 2019, le maréchal Khalifa Haftar justifie son offensive sur Tripoli débutée le 4 avril 2019. "Quand les armes parlent, c'est toujours malheureux. Mais, quand cela arrive, c'est qu'il n'y a pas d'autres solutions. A de multiples reprises nous avons essayé de nouer des discussions avec Fayez el-Sarraj (...) face à nous il dit toujours oui à tout, mais affirme également qu'il doit consulter ses conseillers. Et au final, nous n'obtenons jamais de réponse de sa part", se plaint le chef de l'Armée nationale libyenne autoproclamée et désormais opposée au Gouvernement d'union nationale dirigé par Fayez el-Sarraj, lui reconnu par la communauté internationale. "J'ai compris que ce n'était pas lui qui décidait", poursuit Khalifa Haftar. "Nous n'avons fait que notre devoir, qui consiste à étendre le pouvoir de l'armée nationale sur l'ensemble du territoire pour ramener la paix et la sécurité."
Voici des semaines que l'homme fort de la Libye répète qu'il entend en finir avec les groupes extrémistes avant de penser à un cessez-le-feu et à la future élection présidentielle appelée des vœux des Nations unies et de la communauté internationale. "Bien sûr, l'objectif est une solution politique. Mais pour revenir à la politique, nous devons en finir avec les milices. Le problème à Tripoli est un problème de sécurité", commente-t-il.
Voici des semaines que l'homme fort de la Libye répète qu'il entend en finir avec les groupes extrémistes avant de penser à un cessez-le-feu et à la future élection présidentielle appelée des vœux des Nations unies et de la communauté internationale. "Bien sûr, l'objectif est une solution politique. Mais pour revenir à la politique, nous devons en finir avec les milices. Le problème à Tripoli est un problème de sécurité", commente-t-il.
"Ghassan Salamé est un médiateur partial"
Le maréchal fustige également l'émissaire spécial de l'Onu pour la Libye, Ghassan Salamé, qu'il qualifie de "médiateur partial". "Ghassan Salamé multiplie les déclarations irresponsables. Il n'était pas comme ça avant, il a changé. D'un médiateur honnête, il est devenu un médiateur partial", indique Khalifa Haftar. Selon lui, "la partition de la Libye, c'est peut-être ce que nos adversaires veulent. C'est peut-être ce que Ghassan Salamé souhaite aussi (...) Mais tant que je serai vivant, jamais cela ne se produira."
Dans cet entretien le chef de l'Armée nationale libyenne évoque ses réunions avec Emmanuel Macron. "Je le considère comme un ami (...) La France souhaite une Libye stable." Ces affirmations devraient quelque peu ennuyer la diplomatie française accusée justement de jouer un double jeu en soutenant officiellement Fayez el-Serraj mais en misant en coulisses sur Khalifa Haftar.
Selon plusieurs agences de l'Onu, depuis le 4 avril 2019, la guerre civile dans les alentours de Tripoli a causé au moins 510 morts et près de 2 500 blessés. Plus de 80 000 personnes ont été obligé de fuir les zones de combat.
Dans cet entretien le chef de l'Armée nationale libyenne évoque ses réunions avec Emmanuel Macron. "Je le considère comme un ami (...) La France souhaite une Libye stable." Ces affirmations devraient quelque peu ennuyer la diplomatie française accusée justement de jouer un double jeu en soutenant officiellement Fayez el-Serraj mais en misant en coulisses sur Khalifa Haftar.
Selon plusieurs agences de l'Onu, depuis le 4 avril 2019, la guerre civile dans les alentours de Tripoli a causé au moins 510 morts et près de 2 500 blessés. Plus de 80 000 personnes ont été obligé de fuir les zones de combat.