
Plusieurs médicaments sont désormais interdits à l’importation (photo DR)
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ALGERIE. La facture d’importation de médicaments s’est élevée à 1,850 MDS de dollars (18 M€) en 2008 contre 1,447 MDS (14,5 M€) en 2007, soit une augmentation de 27,86% en un an.
Ce chiffre englobe les médicaments conditionnés pour la vente au détail ainsi que ceux qui ne sont pas conditionnés.
Les médicaments ont représenté 28,87% des importations du groupe "biens de consommation non alimentaires" en 2008 contre 27,7% en 2007.
Mais on devrait en toute logique assister à une inversion de tendance au cours de cette année 2009, le ministère de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière (MSPRH) ayant adopté un arrêté, en date du 30 décembre 2008, qui modifie et complète la liste des produits pharmaceutiques et dispositifs médicaux interdits à l’importation dans le cadre d’un premier arrêté pris en date du 30 novembre 2008.
Pour rappel, en 1996 le ministère de la santé et de la population (MSP) instaurait un cahier des charges faisant obligation aux importateurs de médicaments d'investir dans la production dans un délai ne dépassant pas deux ans. Or, en juin 2005, le MSPRH décidait de la suppression de l'obligation d'investir. Puis, revirement en octobre 2008 avec la réintroduction de l'obligation de produire.
Ce chiffre englobe les médicaments conditionnés pour la vente au détail ainsi que ceux qui ne sont pas conditionnés.
Les médicaments ont représenté 28,87% des importations du groupe "biens de consommation non alimentaires" en 2008 contre 27,7% en 2007.
Mais on devrait en toute logique assister à une inversion de tendance au cours de cette année 2009, le ministère de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière (MSPRH) ayant adopté un arrêté, en date du 30 décembre 2008, qui modifie et complète la liste des produits pharmaceutiques et dispositifs médicaux interdits à l’importation dans le cadre d’un premier arrêté pris en date du 30 novembre 2008.
Pour rappel, en 1996 le ministère de la santé et de la population (MSP) instaurait un cahier des charges faisant obligation aux importateurs de médicaments d'investir dans la production dans un délai ne dépassant pas deux ans. Or, en juin 2005, le MSPRH décidait de la suppression de l'obligation d'investir. Puis, revirement en octobre 2008 avec la réintroduction de l'obligation de produire.
Des pertes en perspective pour les laboratoires européens
Cette mesure touchera en premier lieu la France et, dans une mesure moindre, l’Espagne et l’Italie d’où provient l’essentiel des médicaments conditionnés pour la vente en détail. Ces derniers se chiffrent comme suit en dollars US pour l’année 2008 : la France 697,7 M$, l’Espagne 113,4 M$, l’Italie 107,5 M$, la Grèce avec 16 M$ et enfin le Portugal 1,6 M$.
Certains experts du secteur de l’industrie pharmaceutique estiment que le gain approximatif de la valeur marchande à l'importation rapporté à la part occupée par les produits interdits à l'importation durant l'exercice 2008 se rapprochera des 280 millions d'euros en 2009.
Pour eux, si l'obligation d'investir avait été maintenue et régulièrement appliquée, les importations de produits finis représenteraient moins de 20% de la valeur total du marché algérien des médicaments. Les capacités de production auraient même dégagé un excédent à l'export en mesure de couvrir les 20% importés, ajoutent-ils.
A moins d'investir dans la production locale, le marché algérien du médicament risque de ne plus être l’un des plus importants de ces laboratoires pharmaceutiques européens, d’autant qu’une campagne nationale de prescription de génériques a été lancée pour éviter d’alourdir les pertes de la sécurité sociale.
Certains experts du secteur de l’industrie pharmaceutique estiment que le gain approximatif de la valeur marchande à l'importation rapporté à la part occupée par les produits interdits à l'importation durant l'exercice 2008 se rapprochera des 280 millions d'euros en 2009.
Pour eux, si l'obligation d'investir avait été maintenue et régulièrement appliquée, les importations de produits finis représenteraient moins de 20% de la valeur total du marché algérien des médicaments. Les capacités de production auraient même dégagé un excédent à l'export en mesure de couvrir les 20% importés, ajoutent-ils.
A moins d'investir dans la production locale, le marché algérien du médicament risque de ne plus être l’un des plus importants de ces laboratoires pharmaceutiques européens, d’autant qu’une campagne nationale de prescription de génériques a été lancée pour éviter d’alourdir les pertes de la sécurité sociale.