
Le journal La Marseillaise existe depuis décembre 1943 (photo : La Marseillaise)

Le journal La Marseillaise existe depuis décembre 1943 (photo : La Marseillaise)
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BOUCHES-DU-RHÔNE. Le journal La Marseillaise, annonce, mercredi 23 novembre 2016, son dépôt de bilan et reste dans l'attente d'un placement en redressement judiciaire.
Déjà, en novembre 2014, il avait été placé en redressement judiciaire avant d'être repris par les Editions des Fédérés en avril 2015.
Dans un communiqué signé par Pierre Dahrréville, président des Editions des Fédérés, et Fabrice Lecomte, président délégué des Editions des Fédérés, les éditeurs précisent qu'ils vont "présenter un plan de continuation de l'activité tenant compte des réalités qui nous ont bloqué mais aussi des potentialités qui demeurent." Le journal va donc continuer de paraître.
La Marseillaise aurait gagné 15% d'abonnés depuis son rachat. Les difficultés proviennent des recettes publicitaires qui n'"ont pas été à la hauteur des prévisions raisonnables que nous avions élaborées, tandis que nos fonds propres n'avaient rien de comparable avec ceux investis par les grands propriétaires qui jouent le racheteurs de journaux" indiquent les dirigeants du quotidien.
Fondé dans l'illégalité en décembre 1943 pour soutenir la résistance communiste pendant la seconde guerre mondiale, le journal a publié le 25 août 1944 son premier numéro légal.
Toujours journal de gauche, il a cependant abandonné son orientation purement communiste en 1997 pour élargir sa ligne éditoriale. Basé en centre-ville de Marseille, il est distribué dans les départements des Bouches-du-Rhône, du Var, du Vaucluse, des Alpes-de-Haute-Provence et d'Hérault (sous le titre L'Hérault du jour).
Le quotidien a lancé, le 5 novembre 2016, une souscription auprès de ses lecteurs pour relancer le journal.
Déjà, en novembre 2014, il avait été placé en redressement judiciaire avant d'être repris par les Editions des Fédérés en avril 2015.
Dans un communiqué signé par Pierre Dahrréville, président des Editions des Fédérés, et Fabrice Lecomte, président délégué des Editions des Fédérés, les éditeurs précisent qu'ils vont "présenter un plan de continuation de l'activité tenant compte des réalités qui nous ont bloqué mais aussi des potentialités qui demeurent." Le journal va donc continuer de paraître.
La Marseillaise aurait gagné 15% d'abonnés depuis son rachat. Les difficultés proviennent des recettes publicitaires qui n'"ont pas été à la hauteur des prévisions raisonnables que nous avions élaborées, tandis que nos fonds propres n'avaient rien de comparable avec ceux investis par les grands propriétaires qui jouent le racheteurs de journaux" indiquent les dirigeants du quotidien.
Fondé dans l'illégalité en décembre 1943 pour soutenir la résistance communiste pendant la seconde guerre mondiale, le journal a publié le 25 août 1944 son premier numéro légal.
Toujours journal de gauche, il a cependant abandonné son orientation purement communiste en 1997 pour élargir sa ligne éditoriale. Basé en centre-ville de Marseille, il est distribué dans les départements des Bouches-du-Rhône, du Var, du Vaucluse, des Alpes-de-Haute-Provence et d'Hérault (sous le titre L'Hérault du jour).
Le quotidien a lancé, le 5 novembre 2016, une souscription auprès de ses lecteurs pour relancer le journal.