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TERRITOIRES PALESTINIENS. Fondée par Saed Nashef et Yadin Kaufman qui a également été le premier à investir dans l'high-tech israélien, Sadara Ventures vient de réunir 28 M$ (19 M€), destinés à investir dans douze start-ups palestiniennes.
Ses investisseurs comptent déjà Google, Cisco, George Soros, Steve Case qui ont suivi la Banque européenne d'investissement (BEI).
" La Palestine compte de nombreuses institutions éducatives extrêmement performantes, et des milliers de petits entrepreneurs compétents dans les domaines de l'informatique et des télécommunications" explique Saed Nashef, co-directeur de Sadara Ventures. " Même si le phénomène des start-ups est assez récent , la Cisjordanie a le potentiel de devenir une future Silicone Valley" ajoute-t-il.
Tout a commencé en 2008, lorsque Cisco décide de créer trois sociétés de développement de logiciels en Cisjordanie. Depuis, les start-ups et innovations technologiques palestiniennes se multiplient.
Le système Ezma, crée par Mouath Al Baldawi, prévient ses abonnés par SMS de la création de nouveaux barrages militaires israéliens sur les routes de Cisjordanie tout en les informant du temps d’attente aux check-points.
"Même si Ezma en est encore au stade expérimental, à terme, on peut imaginer qu’il aidera également à fluidifier la circulation dans les grandes villes européennes " déclare Mouath Al Baldawi au quotidien israélien Globes.
En mars 2011, la société palestinienne de conseil Massar International a déclaré avoir recueilli plus de 60 M$ (41 M€) destinés à être investis dans des entreprises situées en territoires palestiniens.
Ses investisseurs comptent déjà Google, Cisco, George Soros, Steve Case qui ont suivi la Banque européenne d'investissement (BEI).
" La Palestine compte de nombreuses institutions éducatives extrêmement performantes, et des milliers de petits entrepreneurs compétents dans les domaines de l'informatique et des télécommunications" explique Saed Nashef, co-directeur de Sadara Ventures. " Même si le phénomène des start-ups est assez récent , la Cisjordanie a le potentiel de devenir une future Silicone Valley" ajoute-t-il.
Tout a commencé en 2008, lorsque Cisco décide de créer trois sociétés de développement de logiciels en Cisjordanie. Depuis, les start-ups et innovations technologiques palestiniennes se multiplient.
Le système Ezma, crée par Mouath Al Baldawi, prévient ses abonnés par SMS de la création de nouveaux barrages militaires israéliens sur les routes de Cisjordanie tout en les informant du temps d’attente aux check-points.
"Même si Ezma en est encore au stade expérimental, à terme, on peut imaginer qu’il aidera également à fluidifier la circulation dans les grandes villes européennes " déclare Mouath Al Baldawi au quotidien israélien Globes.
En mars 2011, la société palestinienne de conseil Massar International a déclaré avoir recueilli plus de 60 M$ (41 M€) destinés à être investis dans des entreprises situées en territoires palestiniens.
Un secteur qui lie Israéliens et Palestiniens
Selon un rapport publié en 2010 par l'organisation humanitaire Mercy Corps, environ 32 % des entreprises palestiniennes dans le secteur du high-tech ont lié des partenariats avec des entreprises israéliennes, via des contrats de sous-traitance ou de vente.
Mellanox, une entreprise israélienne, a fait appel à la start-up palestinienne Asal Technologies, pour qu'elle l'aide à développer des logiciels pour carte à puce pendant huit mois. Aujourd'hui Mellanox prévoit d'ouvrir un siège à Ramallah, et y emploie deja cinq personnes.
De nombreuses entreprises israéliennes suivent Mellanox en confiant leur sous-traitance aux entreprises palestiniennes, proches, plutôt que de faire appel à la Chine ou l'Inde.
Certes, comparé à son voisin israélien, le high-tech palestinien ne pèse pas bien lourd. La Mercy Corps cite en effet l'absence de capital-risque et des problèmes d'infrastructures, mais les entreprises étrangères investissant dans le high-tech palestinien sont de plus en plus nombreuses.
Mellanox, une entreprise israélienne, a fait appel à la start-up palestinienne Asal Technologies, pour qu'elle l'aide à développer des logiciels pour carte à puce pendant huit mois. Aujourd'hui Mellanox prévoit d'ouvrir un siège à Ramallah, et y emploie deja cinq personnes.
De nombreuses entreprises israéliennes suivent Mellanox en confiant leur sous-traitance aux entreprises palestiniennes, proches, plutôt que de faire appel à la Chine ou l'Inde.
Certes, comparé à son voisin israélien, le high-tech palestinien ne pèse pas bien lourd. La Mercy Corps cite en effet l'absence de capital-risque et des problèmes d'infrastructures, mais les entreprises étrangères investissant dans le high-tech palestinien sont de plus en plus nombreuses.