
Des investissements doivent impérativement réalisés afin d’étoffer le réseau de distribution. (photo DR)
ALGERIE. Au cours d’une émission de la radio algérienne diffusée le 5 janvier dernier, le PDG de la Sonelgaz, Nourredine Bouterfa, a annoncé qu’une enveloppe de 3 000 mds DZD (29,1 mds €) serait investie par son groupe d’ici 2019.
Près de 40% de ce montant ira à la production alors que le reste sera réparti entre le transport et la distribution. Un peu moins de la moitié, soit 1 200 mds DZD (11,7 mds€), devrait être investie à l’horizon 2015-2016.
L’objectif du groupe public est d’accroître la production afin de couvrir les « besoins croissants de la population » et d’exporter.
Près de 40% de ce montant ira à la production alors que le reste sera réparti entre le transport et la distribution. Un peu moins de la moitié, soit 1 200 mds DZD (11,7 mds€), devrait être investie à l’horizon 2015-2016.
L’objectif du groupe public est d’accroître la production afin de couvrir les « besoins croissants de la population » et d’exporter.
Résoudre les problèmes de distribution pour réduire les délestages
La Sonelgaz rencontre en effet des problèmes de distribution.
La consommation pourrait atteindre les 8 000 magawatts (MW) au cours de cet hiver alors même que le pays dispose d’une réserve supplémentaire de 1 500 à 2 000 MW.
Conséquence, des villages isolés seront certainement victimes de délestages.
Des investissements doivent impérativement réalisés afin d’étoffer le réseau de distribution.
Selon Nourredine Bouterfa, la question du foncier, qui se pose dans un certain nombre de régions serait en voie de règlement « avec l’implication des collectivités locales ».
La consommation pourrait atteindre les 8 000 magawatts (MW) au cours de cet hiver alors même que le pays dispose d’une réserve supplémentaire de 1 500 à 2 000 MW.
Conséquence, des villages isolés seront certainement victimes de délestages.
Des investissements doivent impérativement réalisés afin d’étoffer le réseau de distribution.
Selon Nourredine Bouterfa, la question du foncier, qui se pose dans un certain nombre de régions serait en voie de règlement « avec l’implication des collectivités locales ».

La protection du marché électrique espagnol ne devrait pas concerner Sonelgaz (photo MN)
« Ne pas exporter pour exporter, mais pour gagner de l’argent »
Pour ce qui est du volet exportation, l’Algérie est connectée au Maroc qui représente, selon le PDG de Sonelgaz « un potentiel de 400 mégawatts au moins jusqu’à 2012 ».
Il s’agit donc de trouver un bon accord. Pour ce qui est de l’Europe, Nourredine Bouterfa affirme que son groupe n’a pas abandonné la perspective d’exporter de l’électricité vers l’Espagne, mais qu’il attend « la réponse écrite des autorités espagnoles ».
Quant à la décision du gouvernement de José Luis Zapatero d’adopter une nouvelle mesure interdisant à un producteur d'électricité de commercialiser son énergie directement sur le territoire espagnol, elle ne concernerait pas la holding Sonelgaz en raison de ses statuts compatibles avec les règlements espagnols.
Il s’agit donc de trouver un bon accord. Pour ce qui est de l’Europe, Nourredine Bouterfa affirme que son groupe n’a pas abandonné la perspective d’exporter de l’électricité vers l’Espagne, mais qu’il attend « la réponse écrite des autorités espagnoles ».
Quant à la décision du gouvernement de José Luis Zapatero d’adopter une nouvelle mesure interdisant à un producteur d'électricité de commercialiser son énergie directement sur le territoire espagnol, elle ne concernerait pas la holding Sonelgaz en raison de ses statuts compatibles avec les règlements espagnols.
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L’augmentation des tarifs de l’énergie toujours à l’étude
L’ampleur des investissements consentis pour les années à venir par Sonelgaz ne doit pas masquer l’état actuel de sa dette qui avoisine les 300 mds DZD (3mds €).
Le retard de paiement des redevances coûte 1,5 mds DZD (14,6M€) /an au groupe en intérêts bancaires.
La question de l’effacement de la dette est posée au niveau des pouvoirs publics.
Cela se traduira-t-il par une augmentation des tarifs de l’électricité et du gaz ?
La question est à l’étude au niveau gouvernemental.
En attendant, l’Etat, en tant que propriétaire de Sonelgaz, peut toujours augmenter le capital de l’entreprise afin d’assurer la disponibilité de l’énergie sur le marché algérien, un service public dont il est le garant.
Le retard de paiement des redevances coûte 1,5 mds DZD (14,6M€) /an au groupe en intérêts bancaires.
La question de l’effacement de la dette est posée au niveau des pouvoirs publics.
Cela se traduira-t-il par une augmentation des tarifs de l’électricité et du gaz ?
La question est à l’étude au niveau gouvernemental.
En attendant, l’Etat, en tant que propriétaire de Sonelgaz, peut toujours augmenter le capital de l’entreprise afin d’assurer la disponibilité de l’énergie sur le marché algérien, un service public dont il est le garant.
L’avenir est à l’énergie solaire
Sonelgaz promeut par ailleurs l’énergie solaire par le développement de la production de panneaux photovoltaïques destinés à la construction de petites centrales électriques, mais aussi au grand public.
Après le pétrole et le gaz dont elle a été assez généreusement dotée, l’Algérie bénéficie d’un taux d’ensoleillement parmi les plus importants de la planète.
Après le pétrole et le gaz dont elle a été assez généreusement dotée, l’Algérie bénéficie d’un taux d’ensoleillement parmi les plus importants de la planète.