
Le constructeur a notamment réalisé le campus de l'université Pompeu Fabra à Barcelone (photo Grupo San José)
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ESPAGNE. Le groupe immobilier San José réussira à passer l'hiver grâce à la cession de toutes ses activités de transactions immobilières, cédées à différentes entités bancaires en échange de la négociation d'une dette de 1,6 mrd €.
Le groupe se sépare ainsi de sa filiale San José Inmobiliaria, qui concentre l'ensemble des activités de transactions immobilières, dont 100 % des actions sont récupérées par les créanciers, à commencer par les banques ayant financé la stratégie de croissance du promoteur. Ce transfert d'actifs permet d'annuler à lui seul plus de la moitié de la dette du groupe San José, puisque l’ensemble des biens concernés - dont un million de mètres carrés de terrains constructibles et immeubles - est estimé à 750 M€.
Avec 55 % des parts, les fonds d’investissements Varde Capital et Marathon Asset Management sont les principaux acteurs du groupe d'actionnaires chargé de la gestion de ces biens immobiliers. Banco Popular se trouve également associé à l'opération (25 % des parts) aux côtés de JP Morgan, Deutsche Bank, et la fameuse Sareb (« banque toxique » dépendant de la Banque d'Espagne, ayant vocation à absorber les actifs immobiliers problématiques… des banques).
Désormais assuré d'un avenir plus serein, le groupe San José se concentre à nouveau sur son activité de construction, pouvant ainsi espérer un retour à la croissance dans les années à venir. Car, même si le marché espagnol de immobilier reste toujours morose, le groupe réalise la moitié de son activité à l'international. Le constructeur espagnol a encore enregistré un baisse de plus de 10 % de son chiffre d'affaires en 2014 (567,45 M€ réalisés en 2013).
Le groupe se sépare ainsi de sa filiale San José Inmobiliaria, qui concentre l'ensemble des activités de transactions immobilières, dont 100 % des actions sont récupérées par les créanciers, à commencer par les banques ayant financé la stratégie de croissance du promoteur. Ce transfert d'actifs permet d'annuler à lui seul plus de la moitié de la dette du groupe San José, puisque l’ensemble des biens concernés - dont un million de mètres carrés de terrains constructibles et immeubles - est estimé à 750 M€.
Avec 55 % des parts, les fonds d’investissements Varde Capital et Marathon Asset Management sont les principaux acteurs du groupe d'actionnaires chargé de la gestion de ces biens immobiliers. Banco Popular se trouve également associé à l'opération (25 % des parts) aux côtés de JP Morgan, Deutsche Bank, et la fameuse Sareb (« banque toxique » dépendant de la Banque d'Espagne, ayant vocation à absorber les actifs immobiliers problématiques… des banques).
Désormais assuré d'un avenir plus serein, le groupe San José se concentre à nouveau sur son activité de construction, pouvant ainsi espérer un retour à la croissance dans les années à venir. Car, même si le marché espagnol de immobilier reste toujours morose, le groupe réalise la moitié de son activité à l'international. Le constructeur espagnol a encore enregistré un baisse de plus de 10 % de son chiffre d'affaires en 2014 (567,45 M€ réalisés en 2013).