
La SEM travaille sur les réseaux d'eau potable de plusieurs villes du Maroc (photo SEM)
FRANCE/ MAGHREB. Les responsables du groupe des Eaux de Marseille n’en sont pas peu fiers. La filiale informatique, la Somei, vient de remporter le contrat de la gestion des abonnés de la toute nouvelle régie des eaux de Paris qui a opté pour son logiciel Wat.erp . Une victoire en forme de clin d’œil alors que la remunicipalisation de la gestion de l’eau à Paris est effective depuis le 1er janvier 2010.
Quelques 93.000 nouveaux abonnés vont donc venir rejoindre les 3 millions d’abonnés déjà gérés par la Somei, dont 2 millions au Maroc. Un exemple de la stratégie de diversification dans laquelle s’est engagé le groupe créé il y a près de 80 ans, initialement pour gérer la distribution de l’eau et l'assainissement à Marseille.
« La diversification représente désormais 15% de notre activité et cette part va augmenter encore », précise Loïc Fauchon, PDG des Eaux de Marseille.
En 2009, le groupe a réalisé un chiffre d’affaires de 442,196 M€ pour un résultat net de 19,49 M€. Il emploie 2471 personnes dans le sud de la France, auxquelles s’ajoutent les1400 salariés de sa filiale, Secao, chargée pour cinq ans et demi de la gestion de l’eau à Constantine (Algérie) ainsi que 80 personnes au Maroc et 66 en Tunisie.
Quelques 93.000 nouveaux abonnés vont donc venir rejoindre les 3 millions d’abonnés déjà gérés par la Somei, dont 2 millions au Maroc. Un exemple de la stratégie de diversification dans laquelle s’est engagé le groupe créé il y a près de 80 ans, initialement pour gérer la distribution de l’eau et l'assainissement à Marseille.
« La diversification représente désormais 15% de notre activité et cette part va augmenter encore », précise Loïc Fauchon, PDG des Eaux de Marseille.
En 2009, le groupe a réalisé un chiffre d’affaires de 442,196 M€ pour un résultat net de 19,49 M€. Il emploie 2471 personnes dans le sud de la France, auxquelles s’ajoutent les1400 salariés de sa filiale, Secao, chargée pour cinq ans et demi de la gestion de l’eau à Constantine (Algérie) ainsi que 80 personnes au Maroc et 66 en Tunisie.
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La Méditerranée en ligne de mire
L’international – désormais limité à la Méditerranée et tout particulièrement au Maghreb - fait partie de cette stratégie de diversification, même si, de l’aveu même du PDG, « ce n’est pas un relais de croissance mais plutôt un très grand relais d’image » avec une activité qui représente 2,5% du chiffre d’affaires du groupe.
En 2009, Eaux de Marseille Maroc a ainsi remporté une série de contrats d’assistance technique (recherche de fuites sur les réseaux d’eau potable à Casablanca, à Rabat, à Salé ; audit sur le réseau de Marrakech ; et enfin à Larache, étude pour l’amélioration du réseau et assistance technique pour le suivi des travaux d’assainissement). « Le Maroc offre des perspectives importantes pour nous en prestations », estime Loïc Fauchon.
Il lorgne aussi sur l’Algérie qui pourrait choisir prochainement de lancer des délégations de service public pour la gestion de l’eau dans plusieurs villes moyennes, après une phase d’analyse des contrats de délégation de service public pour la gestion de l’eau attribués à Alger, Oran, Annaba et Constantine.
En 2009, Eaux de Marseille Maroc a ainsi remporté une série de contrats d’assistance technique (recherche de fuites sur les réseaux d’eau potable à Casablanca, à Rabat, à Salé ; audit sur le réseau de Marrakech ; et enfin à Larache, étude pour l’amélioration du réseau et assistance technique pour le suivi des travaux d’assainissement). « Le Maroc offre des perspectives importantes pour nous en prestations », estime Loïc Fauchon.
Il lorgne aussi sur l’Algérie qui pourrait choisir prochainement de lancer des délégations de service public pour la gestion de l’eau dans plusieurs villes moyennes, après une phase d’analyse des contrats de délégation de service public pour la gestion de l’eau attribués à Alger, Oran, Annaba et Constantine.
Gérer les rapports avec la maison mère
Avec toutefois une question qui n’est pas encore réglée. Les groupes Véolia et Suez, qui détenaient le groupe des Eaux de Marseille à parts égales, ont du décroiser leur participation. Depuis mai 2010, Véolia est devenu le seul actionnaire aux côtés des salariés (3%), Suez reprenant l’assainissement à Marseille et la gestion de l’eau à Salon-de-Provence, au nord de Marseille. Dans ce contexte, les Eaux de Marseille risquent bien de ne plus pouvoir être en concurrence avec Véolia sur des appels d’offre à l’étranger.
«Dans beaucoup de pays, une filiale ne peut pas se présenter en même temps que sa maison mère. Ainsi en Arabie Saoudite, où nous souhaitions nous positionner, les termes de référence des contrats l’ont expressément interdit. A priori il n’y a pas de problème pour le Maroc et l’Algérie», explique Loïc Fauchon. Ce type de dossier pourrait être réglé au cas par cas avec Véolia.
Lire aussi : De l'eau dans le gaz entre la Seaco et la SEM à Constantine
La SEM met le cap sur la Méditerranée
«Dans beaucoup de pays, une filiale ne peut pas se présenter en même temps que sa maison mère. Ainsi en Arabie Saoudite, où nous souhaitions nous positionner, les termes de référence des contrats l’ont expressément interdit. A priori il n’y a pas de problème pour le Maroc et l’Algérie», explique Loïc Fauchon. Ce type de dossier pourrait être réglé au cas par cas avec Véolia.
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