
Le contentieux avec le fisc italien portait sur Gucci (photo : Gucci)
Voir aussi
-
Israël se prononce pour la solution à deux États pour régler son conflit avec la Palestine
-
Voltalia investit dans cinq nouvelles centrales solaires au Portugal
-
La Commission européenne donne son feu vert aux aides d’État dans le domaine de l'hydrogène
-
HOMERe France et l'IECD s'allient pour faciliter l'employabilité des jeunes Libanais
-
Le Liban va pouvoir extraire son propre gaz naturel
FRANCE / ITALIE. Le Français Kering (13,7 mrds€ de chiffre d'affaires et 35 000 salariés en 2018) a annoncé, jeudi 10 mai 2019 au soir, qu'il acceptait le règlement à l'amiable d'un contentieux avec les autorités fiscales italiennes qui lui réclamaient 1,4 mrds€ d'impôts non payés.
Le groupe de luxe se trouvait accusé par Rome d'évasion fiscale entre sa filiale italienne Gucci, son principal centre de profits, et sa filiale suisse Luxury Goods International (LGI). Il s'apprête donc à verser 1,25 mrd€ (827 M€ d'impôts supplémentaires plus les pénalités et les intérêts) et devra payer 600 M€ d'impôts supplémentaires au fisc italien en 2019.
Kering nie toute évasion fiscale et indique, dans un communiqué, "que les réclamations soulevées par l'audit fiscal concernaient d'une part l'existence d'un établissement stable en Italie sur le période 2011-2017 avec les profits associés, et d'autre part, les prix de transfert intra-groupe appliqués pour la même période entre LGI et Gucci."
Le groupe de luxe se trouvait accusé par Rome d'évasion fiscale entre sa filiale italienne Gucci, son principal centre de profits, et sa filiale suisse Luxury Goods International (LGI). Il s'apprête donc à verser 1,25 mrd€ (827 M€ d'impôts supplémentaires plus les pénalités et les intérêts) et devra payer 600 M€ d'impôts supplémentaires au fisc italien en 2019.
Kering nie toute évasion fiscale et indique, dans un communiqué, "que les réclamations soulevées par l'audit fiscal concernaient d'une part l'existence d'un établissement stable en Italie sur le période 2011-2017 avec les profits associés, et d'autre part, les prix de transfert intra-groupe appliqués pour la même période entre LGI et Gucci."