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Carlos Ghosn se voit privé de son parachute doré (photo : Renault)
FRANCE. Un communiqué du Groupe Renault (51,2 mrds€ de chiffre d'affaires en 2018), publié mercredi 13 février 2019 en tout début d'après-midi, scelle le sort des éventuelles indemnités accordées à Carlos Ghosn.
L'homme d'affaires toujours incarcéré à Tokyo depuis novembre 2018 pour des soupçons de malversations financières, a démissionné le 24 janvier 2019 de ses mandats de Président du Conseil d'administration et de directeur général. Il a été remplacé dans la foulée sur ces deux fonctions respectivement par Jean-Dominique Sénard et Thierry Bolloré, qui assurait déjà l'intérim de ce poste et vient de reprendre le flambeau de la présidence de l'Alliance Renaut-Nissan-Mitsubishi.
Démis de ses présidences de Mitsubishi et de Nissan, Carlos Ghosn reste administrateur du groupe Renault.
Le conseil d'administration du constructeur automobile français a décidé à l'unanimité de "renoncer au bénéfice de l'engagement de non-concurrence souscrit par M.Ghosn et, en conséquence, de ne pas lui verser l'indemnité correspondante égale à deux ans de rémunération fixe et variable", indique un communiqué.
Le texte poursuit, "s’agissant des actions attribuées en 2015, 2016, 2017, 2018 à M. Ghosn en qualité de Président-Directeur général, tant au titre de la part différée de sa rémunération variable pour les exercices 2014 à 2017, que des plans d’attribution d’actions de performance pour les années 2015 à 2018, leur acquisition définitive est soumise à une condition de présence au sein de Renault. Le Conseil a constaté à l’unanimité que cette condition n’est pas remplie, ce qui entraine la perte des droits de M. Ghosn à l’acquisition définitive de ces actions".
L'homme d'affaires toujours incarcéré à Tokyo depuis novembre 2018 pour des soupçons de malversations financières, a démissionné le 24 janvier 2019 de ses mandats de Président du Conseil d'administration et de directeur général. Il a été remplacé dans la foulée sur ces deux fonctions respectivement par Jean-Dominique Sénard et Thierry Bolloré, qui assurait déjà l'intérim de ce poste et vient de reprendre le flambeau de la présidence de l'Alliance Renaut-Nissan-Mitsubishi.
Démis de ses présidences de Mitsubishi et de Nissan, Carlos Ghosn reste administrateur du groupe Renault.
Le conseil d'administration du constructeur automobile français a décidé à l'unanimité de "renoncer au bénéfice de l'engagement de non-concurrence souscrit par M.Ghosn et, en conséquence, de ne pas lui verser l'indemnité correspondante égale à deux ans de rémunération fixe et variable", indique un communiqué.
Le texte poursuit, "s’agissant des actions attribuées en 2015, 2016, 2017, 2018 à M. Ghosn en qualité de Président-Directeur général, tant au titre de la part différée de sa rémunération variable pour les exercices 2014 à 2017, que des plans d’attribution d’actions de performance pour les années 2015 à 2018, leur acquisition définitive est soumise à une condition de présence au sein de Renault. Le Conseil a constaté à l’unanimité que cette condition n’est pas remplie, ce qui entraine la perte des droits de M. Ghosn à l’acquisition définitive de ces actions".
Tout ceci se traduit par une somme de quelque 30 M€ que ne toucherait pas l'ex-Pdg à son départ du groupe.
Le Conseil d'administration du groupe Renault prévoit de statuer vendredi 15 mars 2019 sur la rémunération de Carlos Ghosn au titre de l'exercice 2018.
Le Conseil d'administration du groupe Renault prévoit de statuer vendredi 15 mars 2019 sur la rémunération de Carlos Ghosn au titre de l'exercice 2018.