Voir aussi
-
Israël se prononce pour la solution à deux États pour régler son conflit avec la Palestine
-
Voltalia investit dans cinq nouvelles centrales solaires au Portugal
-
La Commission européenne donne son feu vert aux aides d’État dans le domaine de l'hydrogène
-
HOMERe France et l'IECD s'allient pour faciliter l'employabilité des jeunes Libanais
-
Le Liban va pouvoir extraire son propre gaz naturel

Carlos Ghosn n'aurait pas déclaré la totalité de ses revenus au Japon (photo : Renault)
FRANCE. Carlos Ghosn, Pdg du groupe Renault, président de Nissan Motor et Pdg de l'Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi, a été arrêté au Japon sur commission rogatoire du parquet de Tokyo lundi 19 novembre 2018.
Les autorités judiciaires nippones lui reprochent l'utilisation de fonds du groupe automobile Nissan à des fins personnelles et de n'avoir déclaré au fisc japonais que la moitié de ses revenus soit 5 milliards de yens (38,82 M€) au lieu de 10 milliards.
Dans un communiqué très sobre, publié dans l'après-midi du lundi 19 novembre 2018, le groupe Renault - dont les administrateurs ont pu lire le communiqué publié par Nissan sur ce sujet précisant vouloir démettre de ses fonctions son président - se contente d'indiquer que "dans l’attente d’informations précises émanant de Carlos Ghosn, Président-Directeur Général de l’entreprise, les Administrateurs consultés expriment leur attachement à la défense de l’intérêt du groupe Renault dans l’Alliance. Le Conseil d’Administration de Renault se réunira au plus vite".
Suite à ces informations, le titre Renault chutait jusqu'à près de - 15% à la Bourse de Paris pour clôturer à - 8,43 %. La Bourse de Tokyo a elle été fermée dès que la publication du communiqué de Nissan.
Les autorités judiciaires nippones lui reprochent l'utilisation de fonds du groupe automobile Nissan à des fins personnelles et de n'avoir déclaré au fisc japonais que la moitié de ses revenus soit 5 milliards de yens (38,82 M€) au lieu de 10 milliards.
Dans un communiqué très sobre, publié dans l'après-midi du lundi 19 novembre 2018, le groupe Renault - dont les administrateurs ont pu lire le communiqué publié par Nissan sur ce sujet précisant vouloir démettre de ses fonctions son président - se contente d'indiquer que "dans l’attente d’informations précises émanant de Carlos Ghosn, Président-Directeur Général de l’entreprise, les Administrateurs consultés expriment leur attachement à la défense de l’intérêt du groupe Renault dans l’Alliance. Le Conseil d’Administration de Renault se réunira au plus vite".
Suite à ces informations, le titre Renault chutait jusqu'à près de - 15% à la Bourse de Paris pour clôturer à - 8,43 %. La Bourse de Tokyo a elle été fermée dès que la publication du communiqué de Nissan.
Né au Brésil, le franco-libanais de soixante-quatre ans a rejoint Nissan en 1999 après une prise de participation de Renault qu'il présidait dans le Japonais. Carlos Ghosn a été Pdg de Nissan de 2001 à 2017 avant de passer le relai en avril 2017 à Hiroto Saikawa tout en restant président du conseil d'administration du constructeur nippon, et en continuant à présider l'Alliance (10,6 millions de voitures vendues en 2017) créée par ses soins.
Son successeur assure que "cette affaire n'est pas de nature à affecter l'alliance entre les trois entités."
Son successeur assure que "cette affaire n'est pas de nature à affecter l'alliance entre les trois entités."